Jeudi 13 octobre 2016 (2/3)
Elle aura fait ses premières années de scène avec l’anglais pour compagnon, c’est désormais en français qu’Orianne Marsilli alias Ladylike Lily (chez Madame Arthur à 21h30) trace sa route. S’il est toujours question de douceur, de rêve et de mystère, la chanteuse rennaise a le don de réinventer pleinement son univers musical intimiste et textuel avec son nouvel EP, « Dans la matière ».
Patronne du rock et du folk indépendant en son pays, l’Américaine Shannon Wright (au Divan du Monde à 22h) n’est pas une femme dont on parvient aisément à cerner la personnalité tant elle se révèle complexe et torturée. C’est là toute la force et l’intérêt de son œuvre produite sur près de 15 ans, saisissante de noirceur sinon d’obscurité, qui fascine toujours autant qu’elle terrifie.
Venu d’Afrique du Sud, le collectif Batuk (au Centre FGO-Barbara à 22h) convie la bouillonnante scène locale à unir ses forces vives et colorées sur des compositions nourries de hip-hop et d’électronique. Dansant, dépaysant et grandement inspirant, le projet de Johannesburg va ensorceler des festivaliers emportés par les rythmiques enflammées de ce projet dont l’intention première de réinventer la house made in Africa.
Nous ne pouvons que succomber aux mots tendres et ingénus de Cléa Vincent (chez Madame Arthur à 22h45). Avec son talent manifeste pour faire groover le beau français avec l’élégance des pop songs anglaises, la Parisienne déballe ses atouts dans un premier album, « Retiens mon désir », à paraître le 7 octobre prochain. Nous découvrons alors une pop légère et lumineuse, idéale pour parfumer de bonheur et de tendresse nos matins légers et nos douces nuits. Cléa Vincent, nous ne retiendrons plus longtemps notre désir de te voir brûler les planches.
Formé en 2013, on voit déjà l’attachant quatuor irlandais The Academic (au Backstage By The Mill à 23h05) emprunter le même chemin vers le succès que ses compatriotes Kodaline. Les premières compositions indie pop accrocheuses du groupe originaire de Mullingar, à l’ouest de Dublin, dans une veine énergique, ont ce qu’il faut de caractère, d’ambition et de force mélodique pour nous emporter avec eux.
