Clin d’œil totalement involontaire à la finale de la coupe du monde de football, le plus grand des hasards m’amène à parler de Tobogán Andaluz, un trio argentin basé à Buenos Aires dont le déjà 3e album sortait hier.
Pas franchement bien long, les sept titres du disque se défendent pourtant bien, dans une veine indie rock insouciante où les textes en espagnol flirtent avec notre oreille.
Facu Tobogán au chant et à la guitare, Federico Dopazo à la basse et Marina Huberman à la batterie, remplacée depuis peu par Diego Perez Arango, nous offrent des canciónes pop rock poétiques et entraînantes.
Sur « Las Naves Espaciales », la voix à la fois chantante et nonchalante de Facu, aux intonations appuyées, se laisse entrainer en douceur par les rythmiques lentes des guitares et de la batterie. De quoi nous donner l’irrésistible envie d’écouter ce premier single en boucle.
Plus expéditif encore, avec ses deux courtes minutes, « Seis de la Mañana » joue des riffs sautillants et d’une diction obsédante, rappelant l’efficacité des compositions de The Pigeon Detectives.
On profitera ensuite de la mélancolie légère d’ « Alfonsina en Marte » et son refrain emporté poursuivi par la ballade pop folk blessée d’ « Orion, El Cazodor ».
Place enfin à la nostalgie pop d’ « Esperando La Primavera » et « La Sociedad de Julieta » avant un dernier acte plus emporté sur « Niebla de mi Ciudad » où la basse de Federico accompagne et souligne l’empressement de Facu au chant et à la guitare.
« Tobogán Andaluz » de Tobogán Andaluz est disponible depuis le 11 juillet 2014.
