Tame Impala, c’est un groupe de rock psychéindépendant, un quelque chose entre Supertramp, John Lennon et même un peu de ce bon vieux Hendrix.
Leur premier album « InnerSpeaker », sorti en 2010 chez Modular nous en faisait une brillante démonstration en cinquante minutes.
« I Don’t Really Mind » est l’un des meilleurs titres de ce LP, à la fois très classique et complètement déstructuré. Peut-être est-ce là ma définition du mot psychédélique.
Écoutez, fermez les yeux. Nous sommes à la fin des années 60 où un air de jeunesse rebelle et un courant de liberté hippie se manifestent. Débarrassons-nous du système, partons, et ne nous arrêtons jamais !
Malheureusement, 50 minutes, ça reste court ! Quelques singles sont sortis après ce premier album, mais on avait bien envie de continuer le voyage, alors que nous en étions restés là !
Tame Impla nous prépare enfin à repartir après deux ans d’absence, en nous dévoilant « Elephants » et « Apocalypse Dreams », deux chansons tirées de « Lonerism », leur prochain album qui sortira le 25 octobre en France. (Et même que la pochette de « Apocalypse Dream », c’est le jardin du Luxembourg, et ça, c’est classe !).
C’est toujours aussi efficace, groovy et rafraîchissant, comme un souvenir de vacances.
Cependant, attention à l’essoufflement ! C’est d’ailleurs pour cela que j’attends avec impatience les onze autres chansons qui composeront l’album.
Mais une première question subsiste dans mon esprit, pourquoi changeraient-ils une recette qui fonctionne ?
La réponse au 25 octobre…