Héritier de la french touch de Phoenix et Tahiti 80, Clipperton embrasse jusqu’à l’ivresse (des profondeurs) la mélancolie océanique de son titre « Abyss ». Le trio bordelais ici fait équipe avec le talentueux illustrateur Tolo the Grandpa pour nous plonger dans la détresse romantique d’un scaphandrier en proie à ses fantômes. Un court-métrage sensible et artisanal aux coloris pastel dont la narration se fait l’éloge de la lenteur en ces temps où tout va trop vite. À découvrir en avant-première sur indiemusic.
Six mois après le clip « Change » tourné dans une menuiserie, Clipperton quitte son atelier et la ville pour l’océan. Une destination attendue, quasi incontournable, pour ce groupe dont le nom fait écho à une île française perdue dans le pacifique nord.
Vincent (chant et guitare), Théo (guitare) et Thomas (batterie) composent avec « Abyss » un titre au spleen léger et irréel qui s’accorde parfaitement avec l’imaginaire des illustrations ; là où le silence nocturne et les abysses marins entraînent le protagoniste principal à libérer son âme de ses tourments, à faire l’expérience d’une forme de catharsis.
« One day down into the sea
No one will help you out
Running down into the sea
You said you ever try
Writing stories
Stories we never had. »
De manière plus symbolique encore, à travers l’imaginaire du scaphandrier, Clipperton nous invite à plonger au plus profond de nos êtres pour retrouver l’origine de nos peines afin de prendre un nouveau départ. Un moment d’abandon bienvenu et de spiritualité musicale pour revenir à l’essentiel et écrire une nouvelle page de notre histoire.
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