[Live] After Marianne au Joker’s Pub

Dimanche 27 septembre, After Marianne faisait l’une de ses premières étapes sur scène et posait au passage pied-à-terre à Angers pour un concert dominical des plus intimistes.

After Marianne © Fred Lombard

Au Joker’s Pub, After Marianne avait attiré une vingtaine de têtes chercheuses et curieuses de découvrir sa musique. Après seulement deux concerts dans les pattes (tous deux organisés par l’association rennaise « On lâche rien sauf les chiens »), le jeune quatuor toulousain avait prévu un set court (sept morceaux comprenant une intro et un interlude) mais pas avare en émotions, pour se faire la main avant sa date parisienne déterminante, le lendemain soir, aux Trois Baudets.
Nous nous étions émerveillés devant la découverte, un an auparavant, de leur sublime reprise de « 15 Minutes » des Anglais de Breton, et, il y a quelques jours devant leur tout premier single, « Marianne », clipé avec talent et sensibilité par le jeune réalisateur Arnaud Ly Van Manh.

Mathilda, Théophile, Léo et Augustin étaient donc venus en aventuriers, afin de tester un set encore en construction, devant les quelques mélomanes angevins attentifs, un dimanche soir au calme apparent.
Sublimé par la voix douce et gracile de Mathilda, évoquant la précaution et l’enchantement de Regina Spektor, emportée par les notes légères servies par ses complices, la musique d’After Marianne avait le pouvoir de nous emmener ailleurs.
Son amoureux, Augustin, talentueux bricoleur derrière son piano et ses claviers dispersés sur son plan de travail, accompagnait sa dulcinée au chant dans un mariage des plus justes ; Théophile à la guitare, installait des riffs aux élans post-rock au cœur du projet ; tandis que Léo, derrière sa batterie, complétait avec assurance le chant des deux tourtereaux.

Poussée par les partitions envolées de ses trois complices, Mathilda a donné corps et vie à ce projet doux et cotonneux, évoluant entre l’Éther et l’Azur, qu’on imagine bien naviguer à travers une nuit étoilée. Avec sa musique rêveuse et lyrique, After Marianne est de toute évidence une invitation au cosmos, comme nous le soufflera à l’oreille le majestueux « Space », dernier morceau d’un concert marqué par sa générosité et son divin équilibre. Il nous tarde déjà de revoir prochainement ce projet plein de promesses et de tendresse afin de pouvoir, à nouveau, profiter de ces compositions déjà lointaines, dans notre espace-temps avançant à si vive allure.


Retrouvez After Marianne sur :
FacebookSoundcloud

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques