[Live] Reptile Youth au N.A.M.E Festival

Le weekend dernier à Tourcoing, le N.A.M.E Festival soufflait sa dixième bougie. Pour fêter cela, le festival «Nord Art Musique Electronique» avait invité sa bien aimée marraine, Ellen Allien, et les quelques papas du genre que sont Laurent Garnier ou encore les 2 Many Dj’s. Mais la fête avait à peine commencé, lorsqu’on a surpris les turbulents danois de Reptile Youth en train de tambouriner et de tenir tête à leurs ainés pour ne pas aller se coucher.

 crédit : Peter Kaaden
crédit : Peter Kaaden

Il est 23h30, lorsque les cinq chenapans du groupe danois inclassable, Reptile Youth, prennent part à la fête. C’est sous le chapiteau de l’unique scène extérieure du festival que la joyeuse troupe donne l’ultime coup d’envoi à la cérémonie. Mads Damsgaard Kristiansen, chanteur et enfant terrible de la bande, ouvre le bal avec « Rivers That Run For A Sea That Is Gone » ; morceau extrait de l’album du même nom sorti en mars 2014.

À cette heure, la fête est encore à son commencement et les invités arrivent doucement sur le site de l’ancienne usine de peignage. Et si la température monte dans la Room 1 occupée par le label Bromance, c’est avec Reptile Youth que l’ambiance se réchauffe. Seul groupe rock présent pour le dixième anniversaire du festival, Reptile Youth offre une prestation scénique à déguster telle la cerise sur le gâteau.

Reptile Youth - Name Festival (1)

Pour l’occasion, le N.A.M.E reçoit un véritable discours musical de la part de Mads, dont la voix résonne pour la première fois dans un festival français. En invité d’honneur, il profite même du micro pour glisser quelques mots doux aux personnes venues taper du pied à ses côtés.

Mais apparemment, le poids des mots ne vaut pas le choc de son corps. Pour montrer sa gratitude, l’incontrôlable chanteur passe par dessus les barrières et saute littéralement dans les bras du public, à la fois subjugué et fasciné par ces violentes et sincères accolades.

Le drôle d’orchestre poursuit la cérémonie avec plusieurs morceaux phares. Et parce que « parfois, le rock s’impose », on reconnait « JJ », le titre qui ouvre le dernier album du groupe. Puis, « l’homme le plus sexy du Danemark », caché derrière son clavier, sa casquette et ses longs cheveux, mène l’ensemble sur « Diseased by Desire », morceau qui quant à lui clôture l’album.

Enfin, le chanteur Mads et ses danses frénétiques dégagent tellement d’énergie qu’on croirait entendre le bouquet final à chaque morceau. Mais c’est finalement après nous avoir conté « Black Swan Born White », que ces cinq vilains petits canards prennent leur envol avec « Speeddance », morceau issu de leur premier album éponyme sorti en 2012.

Et pour ne pas trahir un pareil titre, les drôles de fanfarons se déhanchent sur scène ! On se doit alors de les remercier d’avoir retourné leur carton d’invitation au dixième anniversaire du N.A.M.E Festival, avec de bruyants applaudissements.

D’ici qu’on puisse les retrouver pour d’autres festivités, on se remet le remix de « JJ » sorti en février dernier par leur indétrônable concitoyen : Trentemøller.


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Livie Collet

Lilloise d'adoption et étudiante en communication, j'explore le folklore de partout et d'ailleurs