[Focus] L’Ère de Rien #6

Samedi 29 avril 2017

Passé de trois groupes le jeudi à quatre le vendredi, c’est dans un crescendo que cinq concerts seront à prévoir sur la soirée du samedi 29 avril à l’Ère de Rien. Un final en beauté, on ne vous le fait pas dire !

Side project d’un florilège de groupes brestois débarqués sur l’estuaire nantais (Bantam Lyons, The Slow Sliders – encore eux), Djokovic est ce projet autour duquel gravitent des influences post-punk et shoegaze aussi hantées que volatiles. Un nom de champion pour un groupe de gagnants dont le jeu, set et match se jouera (presque) à domicile.

Dans les pas assurés d’Only Real, de King Krule (toujours lui) voire de Tyler The Creator, le tout juste majeur Cosmo Pyke mélange avec assurance et intelligence les courants du jazz et de la soul à sa vision de la pop song groovy parfaite. Avec son flow plein d’habileté rappelant par moment l’un des grands moments de la précédente édition avec le désormais phénomène Loyle Carner, le chanteur londonien ne devrait pas passer inaperçu à l’occasion de sa première date française.

Autre phénomène montant outre-Manche et protégée du label 4AD, Pixx dont le premier album « The Age of Anxiety » sortira début juin, fera du chapiteau de l’Ère de Rien son beau bastion d’une new-wave électronique vive et passionnée. Si les clips de l’Anglaise sont aussi sidérants de beauté et débordants d’énergie que nous imaginons sa prestation scénique, nous allons alors vivre un très très grand moment !

Comme l’an dernier, l’Australie est (presque) à l’honneur du festival rezéen. Après le séduisant songwriter folk Hein Cooper, c’est désormais au tour du quatuor Splashh, installé à Hackney dans le quartier Est de Londres et formé autour d’un chanteur néo-zélandais, d’un guitariste italien ayant grandi en Australie, d’un bassiste anglais et d’un batteur australien de nous initier à son indie rock chevronné. Plus facile à suivre musicalement que géographiquement, il présentera à cette occasion son second album, « Waiting A Lifetime », fraîchement sorti pour un mélange adéquat sinon ravageur de constructions indie-rock, shoegaze et post-punk.

Tête d’affiche de l’édition 2017, Spring King fera office de conclusion parfaite du festival ligérien. Le quatuor post-punk anglais y jouera son bouillant premier album « Tell Me If You Like To », pour un rock frondeur et fonceur propice à déclencher pogos et crowd surfing jusque tard dans la soirée. Un moment de libération, de folie et de bonheur total qu’il ne faudra surtout pas manquer ! Il vous sera même très conseillé de réviser vos (futurs) classiques d’ici la fin avril. Oui, à l’instar du formidable néologisme « More Better » de Boogers, l’équipe de Melos Nova, organisatrice de l’Ère de Rien a une fois de plus annoncé la meilleure programmation indie de l’année, n’en déplaise à la Route du Rock, et pour un prix libre, ce qui ne gâche rien ! Allez, viens à Rezé, ça va être bien, bien, bien !


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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques