Du jeudi 25 au dimanche 28 août 2016, le Cabaret Vert vivra à l’heure du Wild Wild Fest du côté de Charleville-Mézières. Pour sa douzième édition depuis sa création en 2005, le festival rock ardennais, à la démarche écocitoyenne, réinvestit le grand espace du square Bayard pour quatre jours de fête, partagés entre concerts, arts de la rue, festival de bandes dessinées et la projection d’une centaine de films internationaux. Focus musical sur les projets, à raison de quatre par jour, à ne pas manquer lors de cette édition !
Jeudi 25 août 2016
King Gizzard and the Lizard Wizard
Avec un nom aussi baroque que sa musique n’est démente, le septuor australien King Gizzard and the Lizard Wizard se livre depuis cinq ans et huit albums déjà dans une quête ardente du psychédélisme. Sous l’égide de John Dywer, (saint ?) patron de Thee Oh Sees, nul doute que l’initiation rock proposée par ces étranges sorciers pourrait bien jeter un sort aux festivaliers !
The Brian Jonestown Massacre
Aussi célèbre pour ses frasques rock’n’roll d’antan que pour sa prolifique discographie, The Brian Jonestown Massacre, emmené par un Anton Newcombe toujours au sommet de son art et de son indépendance, livrera sa partition singulière du rock psychédélique, développée avec ouverture et une immense singularité depuis le début des années 90. Un grand moment en perspective !
Seratones
Découverte du festival, le quatuor garage rock Seratones, signé sur l’excellent label Fat Possum et emmené par sa fougueuse chanteuse, AJ Haynes, à la voix chaude et épicée, aura pour mission première importance d’enflammer le public autour d’une musique entre soul et rock. Oui, la première soirée du Cabaret Vert, édition 2016, ne se destine pas aux plus passifs d’entre nous ; il va falloir danser et y mettre du sien !
Fat White Family
Nouvelle référence du rock cradingue anglais, le gang londonien Fat White Family viendra donner sa leçon d’irrévérence punk. Chant traînant, riffs bagarreurs, ambiance sauvage, les plus aventureux d’entre nous iront au contact quand les plus frileux iront se planquer dans les jupes de leurs mères. Avis aux amateurs !