Charles Binick
Charles Binick
2014 a été un très bon cru, du même niveau que l’année dernière, déjà assez dingue. Mon album favori qui occupe incontestablement le haut du tableau cette année est le quatrième disque éponyme de St. Vincent, alias Annie Clark. C’est le plus complet, le plus abouti et le plus fou à mon sens. Les expérimentations de cette talentueuse guitariste m’ont vraiment séduit, cela couplé avec un excellent travail d’écriture, ses grands délires vocaux sur les 11 titres de l’album et puis le nouveau personnage qu’elle s’est créé (sorte de poupée semi-robotisée aux cheveux gris-blanc).
Drôle de coïncidence, les autres albums que je retiens sont également des « 4e album » qui marquent le renouveau de groupes et artistes plutôt confirmés dans leur domaine : Wild Beasts, Future Islands, Srand of Oaks, Sharon Van Etten… Mais 2014 n’a pas été que l’année de l’album des retours : il y a aussi de belles découvertes, comme l’étonnant « Loom » de Fear of Men, « Zaba » des Glass Animals, ou encore « Blue Planet Eyes » des Preatures.
Coups de cœur :
« St. Vincent » de St. Vincent
« Present Tense » de Wild Beasts
« Loom » de Fear Of Men
« Singles » de Future Islands
« Heal » de Strand of Oaks