Bouquet final du Pitchfork Music Festival à Paris, avant l’édition Avant-Garde, nous étions présents à la Salle Pleyel le 8 novembre dernier pour assister à la symphonie pop orchestrée par la Californienne Weyes Blood.
Après le légendaire « Titanic Rising » en 2019 et la découverte de son dernier album « And in the Darkness, Hearts Aglow », nous n’avions qu’une attente : celle d’être bouleversés. Dans la salle, la foule est partagée entre calme et excitation, l’impatience est palpable derrière chaque regard. Apparaissant sous une cape blanche telle une héroïne mystique, nous sommes transportés soyeusement dans sa scénographie, animée au rythme des lumières douces et magiques, dont la salle du huitième arrondissement à l’habitude de nous faire rêver.
Le set commence sur le majestueux « It’s Not Just Me, It’s Everybody » mais c’est « God Turn Me Into a Flower » accompagné de diaporamas Old Hollywood mélangés avec d’autres vidéos en tous genres, qui nous laissent sans voix. La salle se fait aussi silencieuse qu’une église pendant le chant du dimanche. Observer un tel respect de la part des spectateurs est rare.
Weyes Blood s’assoit devant son piano et nous raconte en chanson le merveilleux titre « Everyday ». Tel Stevie Nicks et sa voix aussi belle que Carole King, elle nous enchante en tournant plusieurs fois sur elle-même comme une anémone sous l’eau, à l’aide de sa cape à paillettes. Son cœur en néon placé sous son costume ne s’allume en rouge que vers la fin de sa prestation.
Ce n’est pas Weyes Blood que nous avons vus ce soir-là, mais bien une magicienne. Merci Natalie Laura Mering pour cette cérémonie de clôture de toute beauté !
Setlist
It’s Not Just Me, It’s Everybody
Diary
God Turn Me Into a Flower
Andromeda
Grapevine
Seven Words
Everyday
Twin Flame
Hearts Aglow
Movies
A Lot’s Gonna Change
Picture Me Better
Retrouvez Weyes Blood sur :
Facebook – X – Instagram – Bandcamp