[Interview] The Amazons au Point Éphémère

Dans la foulée de son troisième album paru en septembre dernier, The Amazons était bel et bien de retour dans notre douce capitale parisienne vendredi 4 novembre dernier. Cinq ans séparent sa précédente dernière date au Point Éphémère l’énergie et la ferveur de sa communauté étaient d’ores et déjà bien manifestes. Les fans, nous y compris, savions très bien que la dimension intimiste de la salle allait rendre cette expérience assez exclusive.

crédit : Carolina Moreno

Le set commence justement par l’un de ses derniers singles « How Will I Know ? » et s’enchaîne avec le plus électrique « Ready for Something ». Une ambiance bien physique s’est installée dans une partie de la salle.

Une petite surprise est réservée aux fans à travers la chanson « Warning Sign » tirée du deuxième album, après un moment émouvant pendant « Northern Star », titre personnel composé durant le premier confinement. Le concert aux énergies folles se clôt avec « Black Magic », la préférée du public depuis le début.

Quelques heures avant de monter sur scène, le groupe de Reading nous rejoignait sur la terrasse du Point Ephémère le temps d’une séance photo complétée d’un questions-réponses autour de « How Will I Know if Heaven Will Find Me? ». Entre confinement, confessions et collaborations, Matt, Chris et Elliot nous en disent plus sur les coulisses de ce troisième long format.

  • Trois ans de sont écoulés depuis votre dernière venue à Paris, qu’est-ce qui vous a manqué le plus en Europe ?

Matt Thomson (chanteur et guitariste) : Honnêtement, la variété des cultures et des langages. Je dois avouer qu’avant le confinement, nous avons un peu pris l’Europe pour acquis, on avait l’habitude de tourner tout le temps ici, donc on se disait « c’est bon, on connaît maintenant ». La tournée européenne avec Greta Van Fleet l’été dernier nous a fait prendre un vrai bol d’air frais avec ces villes qu’on ne connaissait pas encore. Ça nous a fait du bien !

Elliot Briggs (bassiste) : Le coucher de soleil à 22h avec du bon vin à Vienne (au sud de Lyon) était assez incroyable.

  • Comment avez-vous géré la sortie de votre troisième album avec tous ces évènements récents en Angleterre ?

Matt Thomson : On a plutôt bien géré malgré les circonstances. La mort de la Reine était assez sombre pour nous cette semaine-là, comme une catastrophe naturelle. Mais la sortie de l’album était vraiment importante pour nous…

Chris Alderton (guitariste) : …et notre communauté.

Matt Thomson : On a compris que c’était un grand moment.

  • Ce troisième album sonne assez différent du précédent, mais garde fort heureusement toujours cette touche « Amazons » dans le son. On le sent plus émouvant que prévu, je suppose que ces dernières années ont dû être assez éprouvantes pour vous.

Matt Thomson : Bien sûr, le confinement nous a semblé durer une éternité. Faire de la musique et donner vie à de nouvelles idées était un énorme besoin pour nous, une nécessité, vu que tout était hors de notre contrôle, sinon on serait devenus fous.

  • Sur ce nouveau disque, vous avez collaboré avec des artistes incroyables comme la chanteuse Maggie Rogers et le producteur Jim Abbiss (Kasabian, Arctic Monkeys, Adele). Est-ce que le prochain album pourra compter sur des surprises de ce calibre ?

Matt Thomson : On l’espère vraiment ! Les deux premiers albums ont été produits par des membres très proches, et à cette époque on n’était pas vraiment ouverts à des personnes extérieures. Mais avec ce troisième disque, on s’est ouvert à cette nouvelle perspective. C’est pourquoi on a collaboré avec des gens comme Maggie et Jim avec qui l’expérience a vraiment été très inspirante. Maintenant, les portes resteront ouvertes.

« How Will I Know If Heaven Will Find Me? » de The Amazons est disponible depuis le 9 septembre 2022 chez Fiction Records.


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Carolina Moreno

Carolina Moreno

Photographe et artiste visuelle basée à Paris