[Photos] [Interview] DMA’s au Point Éphémère

Le 25 avril dernier, le trio australien DMA’s était de retour en France dans notre salle intimiste préférée de la capitale, le Point Éphémère, pour notre plus grand plaisir. Un live à guichet fermé, accompagné par un autre incroyable trio, Demob Happy, venu quant à lui de Newcastle.

DMA’s © Carolina Moreno

Les Anglais ouvrent la soirée et n’étaient pas revenus sur la scène française depuis presque 5 ans. Un public curieux et enchanté de les découvrir est déjà mobilisé au plus près des crash barrières. Demob Happy se permet de jouer son tout dernier single « Voodoo Science » pour ajouter un peu plus d’étincelle dans la salle et offre en primeur les chansons de son troisième album, « Divine Machines » qui sortira le 26 mai prochain.

DMA’s joue quelques titres de son tout nouvel et quatrième album « How Many Dreams? » et commence par le titre éponyme. Impossible de faire un pas dans la salle sans voir le public tout simplement connecté aux musiciens sur scène. Au total, seize chansons ont comblé ces fans passionnés. Bières à la main, les bras en l’air, de tous âges, on se croirait presque à un concert de Liam ou Noel Gallagher tant la foule complétait chaque parole sans exception. Un concert des plus réussis pour DMA’s que nous espérons revoir très bientôt !

Setlist de DMA’s

How Many Dreams ?
Olympia
The Glow
Timeless
Silver
Something We Are Overcoming
Tape Deck Sick
Fading Like a Picture
Hello Girlfriend
Forever
Delete
Play It Out
Lay Down
Blown Away
Feels Like 37
Everybody’s Saying Thursday’s The Weekend


Interview

Il est 18h03 quand nous retrouvons Matt Mason, guitariste des DMA’s, dans une petite loge du Point Éphémère quelques heures avant le prochain concert de sa tournée européenne. Nous partageons cette entrevue avec Camille de La Mission autour de ces murs bleus remplis de posters pendant une vingtaine de minutes. L’occasion d’aborder des sujets aussi divers que l’intelligence artificielle, l’enregistrement du dernier album « How Many Dreams? » et Liam Gallagher.

DMA’s © Carolina Moreno
  • Votre dernier album « How Many Dreams? » a eu bonne presse à sa sortie, comment l’avez-vous vécu ?

Sa sortie nous a fait tellement de bien, car c’était un album difficile à réaliser. Il a été conçu pendant la deuxième vague de confinement entre Londres, le Canada et nous l’avons fini en Australie. C’est un soulagement, mais c’est aussi surprenant, car nous allons passer les deux prochaines années à le promouvoir, comme un cycle qui ne s’arrête jamais.

  • Pour ce nouvel album, vous avez pu bénéficier de l’intervention de producteurs de renom, notamment Rich Costey, qui ont collaboré avec de grands groupes internationaux tels que Muse, Foo Fighters et Franz Ferdinand. Quel rôle cela a-t-il joué pendant la conception d’un album ?

Rich était présent au début de la réalisation, nous lui sommes tous très reconnaissants car il est arrivé au bon moment, il a donné plus de sens à nos chansons et les a raccourcies. Stuart Price (Manonna, Dua Lipa, The Killers, New Order) était aussi de la partie vers le milieu de l’enregistrement et Konstantin Kersting (Mallrat, The Jungle Giants) a rajouté la cerise sur le gâteau, la touche finale à notre retour à Sydney !

  • Vous avez ouvert pour Liam Gallagher lors de sa dernière tournée anglaise et irlandaise, comment avez-vous appréhendé cela ? Étiez-vous nerveux ?

Oh, c’était il y a un moment déjà ! Nerveux ? Pas vraiment comme on ouvre le show, le public va plus voir la tête d’affiche et nous, nous allons plus chauffer la salle, motiver le public ! On s’amuse, c’est très libérateur, on a moins de responsabilités ce qui nous permet de prendre plus de risques en testant des chansons, en chantant en pyjamas (rires), puis on peut aller boire des bières et regarder Liam performer, c’est génial !

  • Vous avez remarqué une différence après cette tournée avec lui ?

Nous n’avons pas remarqué une certaine différence, mais ses fans savaient déjà qui on était, car on nous compare souvent à lui depuis des années. Différentes fans bases se sont réunies et nous aimaient un peu plus, tout le monde est connecté, un « crossover » de fans si je puis dire.

  • L’inspiration vient-elle plus en tournée ou chez vous en Australie ?

J’écris tout le temps chez moi et en tournée, j’ai même un matos studio dans ma valise que j’installe moi-même, mais pendant cette tournée en particulier, je dois avouer que c’est assez difficile de s’y mettre, car on est très occupé. Je ne l’ai ouvert qu’une fois (rires), mais la productivité n’est pas très présente. Demain j’ai un jour off, peut-être que je l’ouvrirais ! Pendant le soundcheck à l’instant, on a essayé de nouveaux morceaux par exemple. Nous profitons d’être ensemble le plus possible, car nous vivons dans des villes différentes. Nous aimerions essayer l’intelligence artificielle pour que Tommy chante plus. Ça pourrait sûrement nous faciliter un peu plus notre travail. C’est assez incroyable tout ce qu’on peut faire avec, Drake et Kanye West l’ont déjà fait !

DMA’s © Carolina Moreno

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Carolina Moreno

Carolina Moreno

Photographe et artiste visuelle basée à Paris