Westkust sort son carré d’as dès la première manche

Luxury a le talent de dégoter depuis déjà quelques années les meilleurs groupes indés suédois et je ne peux que féliciter son fondateur Rasmus Hansén qui n’a de cesse de me présenter ses dernières recrues avec toujours un petit temps d’avance pour bien en profiter.
Du bon goût et de la confiance, que demander de plus !

Après m’avoir fait écouter, il y a déjà quelques semaines, le premier single « Touch » de sa nouvelle signature, Westkust, quintet indie rock de Göteborg, le voilà qui m’annonçait il y a deux jours la sortie imminente de leur premier EP « Junk« .

Ni une, ni deux, je suis donc dans l’écoute depuis déjà quelques minutes, le temps d’introduire correctement cette présentation.

Qu’en dire ? Car c’est forcément la curiosité qui vous aura amené à parcourir cet article (au moins jusqu’ici et je ne vais pas vous mentir, vous devez absolument lire ce qui suit !).

Westkust illustre comme j’ai pu le signifier plus haut les nouveaux talents en pleine explosion en Suède que seuls quelques rares labels tels que Luxury peuvent se vanter de révéler.

Sur quatre titres, les courants de l’indie pop rock se révèlent à tour de rôle, entre post punk shoegaze et new wave.

Et comme si ça ne suffisait pas, Julia Bjernelind (nom suédois, ça ne ment pas), seule fille à bord du projet, donne de sa voix spectrale et féminine, entre Beth Cosentino et Sarah Barthel, sans refuser pour autant de la compagnie masculine aux chœurs.

L’ouverture très surf garage de Surf donne déjà à entendre. C’est une mélodie brassée, plutôt complexe qui nous est ici jouée, à l’allure rapide et pressée pour un résultat dansant et efficace.

Touch, aux paroles qui ne respirent pas l’optimisme ni la joie mais qui fonctionnent parfaitement bien, prend le relai. Voyez donc le refrain : « If I was to tell you, that I wanna kill you » ! Le tout façon Beach Fossils et le tour est joué !

Puis c’est le moment de passer à Care au son shoegaze sublimé par l’échange vocal entre Julia et Gustav, l’un des deux guitaristes à la voix tout aussi plaisante.

Et de finir sur le plus pétillant Alan Life, aux riffs consistants et à la voix rappelant par moment celle d’Emily Haines.

Résumons donc Junk, ce debut EP de Westkust, a un premier essai très concluant et prometteur, en espérant ne pas en rester là pour la suite !

Une chose de sûre, Junk de Westkust sort le 9 juillet chez Luxury, et il ne devrait a priori pas finir dans votre poubelle !

facebook.com/Westkust
westkust.bandcamp.com
luxxury.se

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques