Sous le nom VedeTT, l’Angevin Nerlov habille sa pop de toutes les nuances de gris existantes pour accoucher d’un album à la clarté aveuglante. Il y a toujours de la lumière au bout d’un tunnel…
Allons à l’essentiel… Achetez ce disque et écoutez-le attentivement si vous aimez les précédentes productions de VedeTT, les longues ballades hivernales, les poings enfoncés dans un pardessus gris, le « Faith » de The Cure, fixer depuis votre lit la pluie qui tambourine contre le velux, les reverb’ utilisées à bon escient, la cold wave débarrassée de tout clichés, les guitares claires, les climats hypnotiques, The Drums, Joy Division, rêvasser dans les églises gothiques, la photographie noir et blanc, la brume matinale, Lescop, les disques sincères, sans prétention et possédant une vraie unité de ton, le Velvet Underground, l’idée de fermer vos volets pour 24 heures et échapper au monde qui vous entoure, l’anonymat des grandes villes, écrire dans un journal intime, les disques qui vous font espérer l’arrivée de la neige, les synthés planants, danser au ralenti sans nécessairement passer pour un con…
Si aucune de ces catégories ne vous parle, écoutez en dernier recours les paroles de « Tuer les gens », seul titre de l’album chanté en français, et relisez cette chronique depuis le début pour ne pas laisser définitivement passer votre chance…
« Tuer les gens » de VedeTT est disponible depuis le 30 octobre 2015 chez Echo Orange.
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