Ce jeudi soir au Chabada, j’accompagne VedeTT. En sortant des loges, je croise Mathieu Peudupin, alias Lescop qui chante Polnareff avec Florent, chanteur de VedeTT. L’ambiance est vraiment décontractée et le courant passe bien entre les deux groupes. On ne pouvait pas mieux espérer.
Il est temps pour moi de rejoindre la grande salle.
Peu de temps après, Florent, Nicolas et Simon entrent en scène. Laurent, habituellement aux programmations ne sera pas présent pour des raisons de santé, mais ses potes ne manqueront pas de lui dédier le concert à plusieurs reprises.
Dix titres seront joués par le trio d’un soir, dont les rythmes synthétiques auront été programmés en amont par Laurent et seront envoyés par Simon à la batterie.
Ambiance concentrée, VedeTT veut faire bonne impression face à un public qui ne le connait que trop peu. Après un début un peu froid, complété de lumières bleues et rouge diluées et désaturées, le groupe angevin prendra peu à peu ses marques pour proposer un set de plus en plus intense ponctué de belles envolées.
Guidés par les ambiances programmées et la batterie puissante de Simon, Florent à la basse et au chant et Nicolas à la guitare joueront avec aisance leurs compositions très vites prenantes et familières.
J’apprécierais particulièrement mes retrouvailles sur scène avec ce tube hypnotique qu’est « Marry Me », d’autant plus en ôtant mes boules quies qui me compressaient la voix de Florent et l’intensité des frappes de Simon.
On retiendra de leur set particulièrement les derniers titres, démonstration sans équivoque de la libération du jeu du groupe, faisant progressivement corps avec le public.
Entre le clin d’œil à Lescop à travers « Comme je suis », seul titre en français écrit par le groupe, et les deux titres « Nothing Else » et « Black Emperor » en conclusion, le public saluera la montée d’un projet électro pop angevin en devenir.