D’une idée artistique en apparence simple, THÉOPHILE emplit l’écran de sa présence et d’un éclairage nouveau qui, on le sait, guidera nos pas futurs dans l’existence. Un éveil, aussi brillant que les filaments qui frémissent devant nos yeux.
« Laisse moi danser le monde avec mes pas ». Cette supplique porte en elle toute la démarche de THÉOPHILE à travers son nouveau titre. Sans cette chorégraphie de l’être, aucune lumière ne sera possible. Dès lors, la chanson se décomposera en deux facettes distinctes : l’exploration des motivations de la clarté, puis l’éblouissement, total, régénérateur. Tout en s’observant, allongé dans l’étroit cocon d’une ampoule nue, le chanteur se parle et communique avec l’autre, celui ou celle qui peut être, universellement, nous-mêmes. Une liberté éclot, merveilleuse et subtile.
Les mouvements du corps seront simples, aussi sobres que l’effet pendulaire de fils électriques devenant source d’illumination. Mais, au final, c’est bel et bien THÉOPHILE qui électrisera le vide, les espaces incandescents d’une pop prête à répandre sa chaleur et sa bienveillance sur nos chemins tortueux et tourmentés. Sa demande change, se mue par volts interposés en un sacerdoce pour nous, pour ces gens de la solitude sur lesquels il veille. « Laisse moi » est un appel à l’indépendance aussi bien qu’une raison de se donner à l’autre, de montrer l’exemple. Pari réussi.