Formé autour de Shanka, au chant et à la gratte, et de Greg Jacks (batteur des Superbus), tous deux ayant déjà collaboré au sein de No One Is Innocent, The Dukes démontre une certaine emprunte scénique et musicale sans même qu’on y mette les pieds.
Des retrouvailles en arrière-plan pour ce nouveau projet où les ont rejoints Gaspard Murphy à la guitare et Steven Galtera à la basse, le quatuor propose une exploration toujours maitrisée d’un rock alternatif qui aurait vieilli en fut de chêne pendant près de vingt ans. L’heure du débouchage a sonné !
Sur leur premier album « Victory », on déguste treize titres entre rock brut tonitruant et pop harmonieusement addictive.
Parfait revival d’un rock crasseux des 90s, The Dukes, c’est quatre trentenaires en cure de rock alternatif, assaisonné au grunge, façon radio edit parce que ça s’écoute franchement bien.
Prenez « Low Men », ouverture rock stoner, aux couplet digne d’un Pixies et au refrain coup de poing décapant, « The Stooge », rock bien cradingue façon The Vines des débuts, ou encore « Sugar Cut », ballade brit pop agitée qui réveille vite un rock n roll halluciné, et vous aurez un bel aperçu de ce que vous réserve cet album.
« Victory » n’est rien d’autre qu’un pur concentré de mélodies pop imparables et de tubes rock minutieusement orchestrés, qui vous laissera à chaque fois la nette impression d’avoir déjà entendu ce son quelque part sans pouvoir en retrouver la trace.
Vous n’avez pas fini d’entendre parler des Dukes !
« Victory » est sorti aujourd’hui dans les bacs français et risque d’y rester pour pas mal de temps.
