[Entourage #16] Sarah Nadifi (The Mirrors)

L’année 2018 s’annonce pleine de projets pour The Mirrors, ainsi que pour leur agence Twin Vertigo Booking & Management. Plusieurs dates de concerts que l’on peut retrouver sur leur page Facebook, quelques festivals qui se profilent à l’horizon et permettront au duo d’exploiter tout leur potentiel face à une marée humaine que l’on devine déjà totalement acquise à leur cause, et une exportation de leur rock imparable et addictif au-delà des frontières de l’Hexagone. Au milieu de tous ces projets que l’on suivra et défendra avec la plus grande attention, Sarah, chanteuse et guitariste du projet, a bien voulu prendre le temps de nous présenter ses amis et coups de cœur, à travers un Entourage aussi cosmopolite que nerveux.

crédit : Gweza

Duck Tape

On va commencer par l’évidence : Duck Tape, c’est un duo comme nous, mais un peu plus énervé. Ce sont deux mecs adorables qu’on a rencontrés en octobre 2016 sur notre tournée d’automne avec The Mirrors, à Montpellier. On a tout de suite accroché sur beaucoup de points et on a passé la journée du lendemain chez eux à Aix-en-Provence. À l’époque, j’étais à l’affût d’un nouveau groupe à booker avec mon petit bébé Twin Vertigo, mon agence de booking, et j’ai eu un beau coup de cœur autant humain que musical pour Duck Tape. C’est une belle histoire qui dure depuis un an maintenant, ils seront d’ailleurs en tournée ce printemps. Le seul bémol dans cette relation, c’est qu’on habite à 1000km les uns des autres…


The Blind Suns

Je me suis souvent sentie un peu seule dans ma hargne du « showbiz » à Angers, puis j’ai rencontré plus concrètement les Blind Suns il y a quelques mois. Depuis, on se voit régulièrement pour bosser tous ensemble sur nos projets respectifs, chacun derrière son écran à bûcher pendant des heures, entre deux blagues un peu débiles et de trop grandes doses de café. On assiste à nos développements mutuels et personne n’hésite lorsqu’il s’agit de se filer un coup de main. C’est cool de faire ça en collectivité plutôt que seule à la maison, et sur ce terrain de la hargne pour se bouger comme des fous, on se comprend parfaitement. Ce sont des personnes très généreuses et attachantes. Et puis il faut avouer qu’au-delà de notre passion commune pour le showbiz, on rigole bien et on a partagé pas mal de chouettes moments et de soirées angevines.


The Wytches

C’est un groupe de Brighton que j’ai découvert il y a des années. J’étais absolument fan du premier album que je me suis passé en boucle longtemps et que j’ai fait découvrir à Corentin. Il y a un an et demi, on cherchait quelqu’un pour réaliser la pochette de notre EP « Best Thunderstorms » et on m’a parlé de Daniel Rumsey, bassiste de The Wytches qui réalise des artworks magnifiques sous le nom de Oh So Grim. Il a un style super lugubre qui nous a tout de suite plu. Depuis notre premier échange, il nous a fait trois peintures : deux pochettes d’EP et une affiche de tour. Pour le dernier EP, on lui a juste fait part de l’ambiance générale qu’on souhaitait, et on se demande encore où son imagination a divagué pour peindre ce magnifique artwork. Il a été adorable avec nous à chaque fois et beaucoup trop humble. On a eu la chance d’enfin le rencontrer quand on a partagé la scène avec The Wytches à Paris, en mai dernier.


ThéOphile

Y en a marre de parler de groupes de rock, alors j’ai voulu accorder quelques lignes au mec à l’humour le plus lourd de France. Théophile, c’est un copain de copains à la base, qui est devenu un copain (enfin, on hésite encore à l’apprécier). On ne le connaît pas tellement, mais ce qui est sûr c’est que c’est un mec très talentueux, très joyeux et terriblement drôle. Je peine encore à faire le lien entre le mec sur scène et le mec qui a passé la dernière soirée à faire des « pistaches » à mon batteur, mais ce qui est sûr c’est que c’est un chouette garçon qui va sortir son premier EP dans quelques mois, et dont on va devoir profiter des blagues nulles tant qu’on peut avant qu’il parte faire la tournée des Zéniths.


Équipe de Foot

Vous pensiez qu’on n’allait pas les mentionner cette fois-ci, hein ? Faux, on peut plus se passer de ces petits Bordelais qui nous ont tapés dans l’œil et dans le cœur lors de notre rencontre au printemps 2017. On s’est retrouvés sur une date commune et on s’est très bien entendus, et on a rejoué ensemble lors de leur release party à Bordeaux. C’est un duo aussi, et leurs chansons sont incroyables. Maintenant, on connaît leur super album par cœur et on ne se retient plus de le chanter très fort à chaque fois qu’on les revoit en live. Ils sont gavé attachants et on les aime bien. Ils font partie des groupes, pas si nombreux finalement, qu’on compte dans nos copains sur la scène émergente française. J’ai bien hâte de partager à nouveau la scène avec eux, bordel : à quand la revanche ?


Forcément, on ne peut pas rester neutre quand il s’agit de The Mirrors. La puissance sonore et scénographique de Sarah et Corentin demeurant toujours aussi fulgurante, il est indispensable de continuer à les suivre dans ces multiples aventures qui ne font que commencer, mais pour lesquelles on entrevoit un avenir radieux. Avec quelques éclairs et coups de tonnerre, cela va de soi !


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Raphaël Duprez

En quête constante de découvertes, de surprises et d'artistes passionnés et passionnants.