[Focus] Le festival Aurores Montréal de retour à Paris

Certains se sont envolés, mais beaucoup d’autres ont pleuré. Des larmes qui n’ont fait que grandir l’Atlantique. Les jeunes Français ont vu l’eldorado québécois s’éloigner vague après vague. Les PVT se sont écoulés en moins d’une heure cette année. Alors ils sont encore là, à Paris, ces jeunes gens qui rêvaient du Québec. Et puisqu’ils n’y iront pas cette année, c’est les pancakes, l’accent et la musique qui viennent à eux, le temps de la seconde édition du festival Aurores Montréal.

Aurores Montreal 2

Certes, il y a déjà eu la soirée d’inauguration. C’était lundi. C’était au Pan Piper. C’était la team québécoise avec Caracol et Keith Kouna, et l’équipe française avec Selim et IGIT. Le rideau venait de se lever sur la deuxième édition du Festival.

Hier, les choses auraient pu sonner plus solennellement avec ce projet autour le 100e anniversaire de Félix Leclerc, mais ce n’était sans compter sur l’esprit créatif d’Albin de La Simone, Benoît Dorémus, 3 Minutes sur Mer, Vincha, Jipé Dalpé et Jérémie Kisling.

Au carrefour de la francophonie et de la musique émergente, ce sont quatre autres soirées qui vont donner l’accent à Paris. Tour d’horizon de cet abordage culturel.


Programmation jeudi 22 et vendredi 23 mai 2014

Jeudi 22 mai : 1er accostage à La Dame de Canton

No Money Kids comme la danse insolente d’une électro pétrifiante avec un rock voyou.

Ludo Pin, entre la France et Montréal, entre soul et pop, entre tendresse et spleen.

Fred Woods tel l’oiseau des bois qui picorent le folk pour faire un nid vertigineux.

En bref : une soirée douce comme un chocolat chaud dans lequel on aurait versé la nervosité d’un Whisky.


Vendredi 23 mai : 2e accostage au Pan Piper

Peter Peter, quand on ne sait pas si c’est la dépression ou l’explosion qui nous guette.

3 Minutes sur Mer, comme la prose au sommet de la vague tendrement nerveuse.

Jipé Dalpé, celui qui raconte les souvenirs, les histoires et les mots mélodiquement enjoués.

En bref : une soirée qui se perdra entre tumulte orageux et éclaircie mélodieuse.

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Juliette Durand

étudiante en cinéma, arpenteuse des scènes parisiennes et passionnée des musiques qui prennent aux tripes