Il y a deux ans, l’artiste pop-folk Pileos dévoilait une version épurée et acoustique de son tout premier single « Premières Heures », alors accompagné par la violoncelliste Marion Élan Trigo. Un moment apaisé et hors du temps, offrant au chanteur et guitariste parisien l’occasion de raconter son périple sur la côte normande, loin du bruit assourdissant et du rythme parfois écrasant de sa capitale natale. Confronté à cette nature sauvage et immense, Pileos confie comment cette évasion en bord de mer lui a permis de se reconnecter à l’essentiel après une expérience personnelle difficile. Un titre sensible pour un clip inspirant et solaire, que l’on vous propose de découvrir aujourd’hui en avant-première sur indiemusic.
La musique comme la nature sont des refuges. Dans sa chanson « Premières Heures », Léo alias Pileos replonge dans ses souvenirs réconfortants au contact de la brise marine, là où tous les soucis du quotidien s’évaporent au rythme du bercement des vagues. À travers les textes imagés et évocateurs de sa chanson, l’artiste parisien se confie sur le soulagement que lui procure cette destination, véritable havre de paix et lieu de recueillement pour vivre pleinement l’instant présent et retrouver confiance en soi et en l’avenir.
« Et là, je vois,
Les couleurs je sens, les odeurs,
Je revis mes toutes, toutes premières heures
Face à l’horizon, le présent ne me fait plus peur »
Tourné près des falaises d’Étretat, sur la côte d’Albâtre, inondées d’un soleil naissant, le clip témoigne de la relation toute particulière du chanteur avec ce coin de paradis marin qui dix ans plus tôt fût pour lui une échappatoire libératrice à la suite d’un burn out. Ce court-métrage solaire réalisé par Laura Naval et JC Joam de Kaotic Agency et dirigé par Danny Louzon, vient par ailleurs mettre en lumière la complicité naturelle qui unit Léo à ses compagnons de scène ; Marion Élan Trigo au violoncelle, Emma Lee au piano et Mathis Arguillère à la batterie.
« Premières Heures » nous parle immédiatement tant il aborde avec douceur et une infinie tendresse ces lieux sûrs, ces jardins secrets et intimes, dans lesquels on aime s’abriter quand plus rien ne va pour retrouver notre sérénité et prendre un nouveau départ, parfois salvateur.