Rencontre avec Petit Duck

Petit Duck barbote dans une douce pop en pleine éclosion. Rencontre avec la musique ailée et zélée d’un projet parisien atypique et énigmatique.

Petit Duck

  • Bonjour Petit Duck. Perçons un premier mystère, qui est derrière le groupe ?

Petit Duck est une surprenante créature à trois voix réunissant Axelle, Guilhem et Laura.

  • Jouons avec les mots. Petit Duck, c’est quoi pour vous ?

Petit Duck caquette en douceur grâce à des mélodies aériennes, mais défend également une pop énergique et fougueuse.

  • Votre projet met en avant des voix qui se répondent, qui s’unissent et se défient. Le chant polyphonique est-il la première caractéristique que vous souhaitez valoriser au sein de votre projet ?

La voix, en particulier les polyphonies et les contre-chants, est au centre de nos compositions.
La voix principale est quasiment toujours harmonisée par les deux autres.
Nous aimons aussi créer des mélodies différentes, les entremêler et les faire se confronter. Leur superposition donne toujours une couleur nouvelle à l’ensemble.

  • Petit a souvent rimé avec le monde de l’enfance. L’enfance, c’est une source d’inspiration pour vous ?

Sur scène et dans nos visuels, nous nous inventons un univers ludique et décalé à partager avec le public.

  • Votre premier EP est annoncé pour décembre 2013, mais on a déjà la possibilité depuis cet été d’écouter trois très beaux titres sur bandcamp et soundcloud. Quelle nouveauté nous préparez-vous ?

Nous avons tourné le clip de la chanson « Honni », avec Sixtine du Tertre à la réalisation, Alexander Murphy en tant que chef opérateur, Baptiste Clugéry-Sénégas responsable du cadrage, et Maud Sakhoun Seidner au maquillage. Celui-ci sortira le 1er janvier 2014.
L’EP sortira le 1er février 2014 lors de notre concert de lancement à la Dame de Canton à Paris.

  • Revenons à ces trois titres. Vous alternez dessus chant en français (Honni, La Terreur) et en anglais (Cayuga). Qu’est-ce vous a incité à ne pas vous « enfermer » dans le choix d’une langue ?

Nous avons commencé par expérimenter les deux. Au fur et à mesure, le français nous a semblé plus évident. Nous ne composons désormais plus que dans cette langue.

  • Avec vos textes, qu’avez-vous envie de transmettre, de partager à ceux qui vous écoutent ?

Les intentions de nos textes sont très contrastées. Nous allons du plus léger au plus grave, du plus métaphorique au plus simple, sans transition.

  • D’un point de vue musical, on en sait assez peu sur vos influences. Pouvez-vous m’en dire davantage ?

Au-delà de nos références personnelles, tout le monde peut se retrouver dans celles de Petit Duck, qui sont finalement celles de toute une génération. C’est le brassage de toutes ces musiques qui rend la nôtre singulière.

Petit Duck

  • On a parlé des titres. Je veux maintenant vous voir en concert ! Où puis-je vous découvrir dans cette autre configuration ?

Nous serons à la Dame de Canton à Paris le 1er février 2014. D’ici là, vous pourrez avoir un aperçu rapidement en ligne.

  • J’ai d’ailleurs compris que vous prépariez ces concerts avec d’autres musiciens, un bassiste et un batteur qui se greffent à la formule live. Comment le projet évolue-t-il sur scène ?

Sur scène, avec le batteur et le bassiste, le projet gagne en énergie et déploie ses ailes.

  • Puisque Petit Duck vole déjà de ses propres ailes, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un bel et grand envol !

Merci indiemusic pour cette belle piste de décollage !

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soundcloud.com/petit-duck
petitduck.bandcamp.com

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques