Le 25 mai dernier, un nouveau venu de la scène indie pop montréalaise, Passwords, sortait son premier album, éponyme.
Un huit titres très agréable de par son éclectisme à travers des titres indie pop profonds, quelques ballades rocks et des instrumentaux démentiels.
L’album débute sur « Dinosauria, We », emprunt de l’univers pop d’un autre groupe de Montréal, Arcade Fire avec des moments qui rappelleront assez la carrière solo de l’ex-guitariste de RHCP, John Frusciante.
« Life After Summer » prolonge la ballade pop, à travers sa rythmique lente et entrainante à la fois. « Waterie Blue », harmonica, ambiance texane, décollage électrique en fin de morceaux, c’est osé mais ça marche ! Sur « Controller », l’orgue ouvre le titre sur une ambiance très souterraine, quasi sous-marine. Ça m’évoque d’ailleurs assez vaguement l’univers de la pochette de leur LP.
On découvre ensuite « Living Walls », premier extrait de leur « debut album » dont vous pouvez découvrir l’excellent clip ci-dessous. Plus court titre de l’album, il permet de transiter en ce milieu d’album vers des ambiances plus indie pop, prenantes et habitées. « Hold On » gagne facilement le titre de la piste la plus sombre de l’album ; entre le glauque et le fantomatique on hésite. Pesant, intriguant mais parfaitement maitrisé.
Passwords nous propose ensuite sur « Idaho » un titre qui m’évoque à lui tout seul les albums de Port’ O Brien. Un titre pop efficace, presque acoustique, qui s’illustrerait à la perfection en carnet de voyage musical.
Le huitième et dernier titre de l’album éponyme des montréalais de Passwords se clôt sur « The Fire We’ve Made », un pop rock entre l’indie anglais et l’expérimental électronique. Un mariage pour l’occasion qui réussit.
Un album fascinant de créativité, voilà le résumé de ce premier opus des Passwords.
D’autres titres sont à découvrir sur leur page bandcamp : http://passwords.bandcamp.com/
L’album est disponible en LP et en cd chez www.bastashop.com