Rencontre avec My Disco Jacket

Lors du festival Visions organisé par le label Les Disques Anonymes, nous avons pu interviewer quelques artistes, dont My Disco Jacket signé justement chez ces derniers.

My Disco Jacket

  • Salut, on a écouté ton EP qui est assez varié au niveau des styles. « Magic Wine » est par exemple assez calme par rapport aux autres. Ça te vient d’où toutes ces influences ?

De plusieurs trucs, beaucoup des années 90 comme pour « Sad Party » par exemple qui est plus violente, un peu de punk, d’électro-punk,  et après pour les trucs un peu plus comme « Magic Wine » et tout ça, c’est le rock psychédélique à la Animal Collective, ce genre de trucs. Hot Chip aussi pas mal.

  • Ouais… Tu vas à la Route du Rock toi ?

Non, j’aimerai bien (rire).

  • Pourquoi des confettis sur ta pochette ?

My Disco Jacket - Comput-Heart

C’était une idée de shooting, on trouvait ça pas mal. Y’a pas forcément de message après. Comme la première chanson, c’est « Sad Party », ça faisait un peu « La fête ». Des confettis à la fête, il n’y a qu’un pas !

  • Comment t’es venue l’idée de faire ce projet ? Tu avais d’autres groupes avant ? Raconte-nous un peu ton parcours.

J’ai eu deux projets avant celui-ci. Le premier c’était un trio plus grunge influencé principalement par Nirvana, Chokebore, tout ça. Après j’ai fait un duo carrément plus électro. Ce projet solo c’est donc un peu la symbiose des deux.

  • Tu jouais de quel(s) instrument(s) dans ces groupes ?

J’ai toujours été guitariste-chanteur. Sur le deuxième projet, claviériste aussi et sur My Disco Jacket j’utilise guitare, clavier, machines et pad. C’est vrai qu’au départ, j’ai vraiment commencé avec la guitare donc c’est ce qu’il me reste de plus instinctif. Et puis bourriner sur une guitare, c’est ce que je préfère quand même.

  • Sur ton Facebook, tu décris ton style comme étant de l’électro néo grunge, t’as pas trouvé plus pompeux comme terme ?

(rire) C’est vrai que c’est pompeux, mais dans les descriptifs à chaque fois on voit « electro-pop » et on ne sait jamais ce que c’est vraiment, car au final, ça veut tout et rien dire.

  • Ouais, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. D’ailleurs, à quoi on doit s’attendre pour ton live de tout à l’heure ?

Ben, j’sais pas, faut rester pour voir haha. On peut s’attendre à tout…

  • Comment s’est passée ta rencontre avec Les Disques Anonymes ?

Ils m’ont contacté via internet un peu par hasard et on a tout de suite bien accroché ensemble. Ça correspondait aussi au moment où je voulais sortir le premier EP donc ça s’est bien goupillé quoi. Par la suite, ils m’ont trouvé pas mal de dates dans la région de Rennes et aussi à Nice.

crédit : Aloïs Lecerf
crédit : Aloïs Lecerf
  • Nice, ça commence à faire loin étant donné que tu es de Lille ?

Bah ouais, mais ils nous ont trouvés plusieurs dates là-bas avec Black Regent qui sont sur le label. Et Benjamin Fincher sur le label Pacinist nous a invités pour un concert, et là Les Disques Anonymes renvoient l’ascenseur à Pacinist avec le festival Visions.

  • T’es venu pas mal en Bretagne, tu penses quoi de la scène locale par rapport à celle de Lille ?

En fait, là, je découvre pas mal de groupes des Disques Anonymes que j’avais pas vraiment écoutés avant. Mais au final; je ne suis pas venu tant de fois que ça. Une fois au Sympathic Bar pour la Release Party de mon EP et après on a fait une petite tournée avec Shiko Shiko qui est un groupe de Lille aussi. On est allé à Nantes, Brest et Cherbourg. Lille, ça reste assez petit donc on a vite fait le tour quand même. Ça fait quand même du bien de bouger un peu autre part de temps en temps.

crédit : Aloïs Lecerf
crédit : Aloïs Lecerf
  • T’as du soutien sur Lille ?

Oui, oui, il y a pas mal de groupes avec qui on s’entend bien et puis il y a l’asso Dynamo qui m’a soutenu pour jouer aux INOUïS du Printemps de Bourges.

  • On n’a plus trop de questions donc on va te sortir un classique quand on sait pas comment conclure : si on devait te laisser le mot de la fin ?

Bon festival (rire), c’est vraiment naze ça. Non, mais j’suis content d’être ici et j’crois que je vais revenir sur Rennes bientôt. Peut-être pour la rentrée. En fait, on va sortir le vinyle, avec Les Disques Anonymes, My Disco Jacket et Magnetic Days. Ça sera le même EP mais avec un remix de « Magic Wine » en plus par Benjamin Fincher, et sur l’autre face on aura le groupe Magnetic Days. Du coup, on tournera ensemble après pour promouvoir ce bel objet.

  • J’t’avouerai qu’on a bien bloqué sur « No Option », on l’a écouté en boucle pendant le trajet jusqu’ici. On va voir ce que ça donne tout à l’heure.

Houla, j’ai la pression (rire).

« Comput-Heart », le premier EP de My Disco Jacket est disponible chez Les Disques Anonymes :
lesdisquesanonymes.bandcamp.com/album/comput-heart

facebook.com/pages/My-Disco-Jacket/180539355319870
mydiscojacket.com
mydiscojacket.bandcamp.com

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Quentin Lejas

chroniqueur enthousiaste, épris de The Smashing Pumpkins et des Pixies