Onirisme et folk font souvent bon ménage. La Française Jack Lena le confirme à travers son nouveau single « Planétarium » : une mélopée enchantée et évanescente qui s’accompagne – en primeur aujourd’hui sur indiemusic – d’un clip envoûtant et chargé de mystère.
Quelques accords de harpe prolongés d’un doux murmure. Dès les premières secondes, Jack Lena incante une poésie contemplative et magnétique. Son univers déborde de souvenirs comme un vieux coffre à jouets remisé au grenier, elle qui chante avec intensité et autant d’intention ses rêves et ses destinations fantasmées. Sa voix, passionnée et affirmée, évoque pour nous aussi bien Nanna Bryndís Hilmarsdóttir (de Of Monsters and Men) qu’Emily Jane White. On dirait même qu’elle s’embrase tel un météore au contact de l’atmosphère. « Planétarium » incarne à travers ses textes imagés les songes et les vœux de la jeune chanteuse, qui dans un rêve éclairant se voit quitter la ville, en partance vers un ailleurs extraordinaire et spirituel.
« Close to the unknown.
Far away, so far way,
We’ll become nothing but a reflexion. »
Prenant pour berceau la forêt de Brocéliande, le clip réalisé par Lancelot Mingau offre une autre lecture à « Planétarium ». Nous y ferons rapidement connaissance avec un curieux être, mi-homme, mi-monstre, portant un masque sombre orné de longues tresses rouges. Pour découvrir son histoire, suivez à votre tour les bouts de ficelles rouges et bleus tissés entre les chênes, frênes et autres arbres remarquables de ces bois, et laissez-vous attraper par ce petit bijou délicat de poésie.
« In The Attic » de Jack Lena, sortie le 6 octobre 2021.
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