En attendant un album, « Turbulences », prévu pour le 16 février prochain, Hiver Pool nous immerge dans son univers halluciné et poétique grâce au magnifique et bien nommé « Avalanches de lumières ».
On pourrait être tenté de résumer « Avalanches de lumières » à un hommage au mouvement psychédélique ou au Flower Power, dans un but de renaissance de ce prolifique courant par opportunisme ou manque d’inspiration. Pourtant, il n’en est absolument rien ; car le titre de Hiver Pool sonne d’une manière véritablement moderne, s’amusant à intégrer, dans ses mouvements suaves et délicats, un imaginaire qui nous manque cruellement. Entre promenades en forêt et rencontres musicales au milieu d’une plaine presque surréaliste, le court-métrage est avant tout une forme de liberté, onirique et humaine, que l’on admire avant de se sentir happé par les images, sans pouvoir résister.
Il y a, dans « Avalanches de lumières », une innocence mélodique et picturale qui procure autant d’admiration que de frissons. La réalisation de Nathaël Verdier ne s’encombre à aucun moment d’artifices inutiles, laissant les acteurs de ce spectacle extraterrestre exprimer l’émotion dans sa plus pure forme. De fumigènes en flashes et jeux de cache-cache, la tonalité nostalgique de la vidéo lui enlève toute notion de temps et d’espace, ne se focalisant que sur un optimisme salvateur, car tout simplement sublime à voir. Voilà pourquoi le titre de l’album très attendu de Hiver Pool, « Turbulences », paraît si étrange ; ou alors, ne serait-il pas question de bouleverser nos âmes et nos désespoirs en y apportant une luminosité rédemptrice ? Réponse dans quelques jours. D’ici là, on savoure ces avalanches en ne cessant d’y découvrir de nouvelles sources folles de bien-être et de réconfort.
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