Lorsqu’on écoute de nouveaux artistes, on a souvent l’impression d’avoir affaire à une mauvaise imitation de nos groupes préférés, surtout en France. Dès lors, on s’intéresse à la scène anglo-saxonne et là, du moins la plupart du temps, on peut tomber sur des pépites. Dr. Duloc fait partie de ces chanteurs qui, avec une simple guitare, arrivent à bricoler des chansons magiques.
On appelle ce genre de musique « bedroom pop » ou encore « lo-fi ». Pour simplifier, ce sont des artistes qui enregistrent dans leurs chambres avec des équipements souvent rudimentaires. La plupart du temps, les enregistrements sont de mauvaise qualité ; mais, parfois, on trouve des créateurs qui arrivent à nous convaincre par leur simplicité et leur honnêteté. Dr. Duloc est le nom de scène de Henry Earnest, un jeune Irlandais originaire de Dublin. Son nouvel album, « Bowl Cuts », est sorti sur le label Little L Records en février dernier. Vous n’avez sûrement jamais entendu parler de lui et c’est la raison pour laquelle indiemusic vous présente cet article.
À travers ses chansons, Dr. Duloc nous parle de philosophie, d’amour et de ses péripéties. Sa voix calme et rassurante parvient même à nous transporter dans son petit monde à lui. Un monde où les humains ne sont plus vraiment humains (The King) et ou les genres se mélangent (Lady Lou, Madison). « Portand Oregon » et « Eton Mess (1-2) » sont remarquables. À la fois très simples mais magnifiques. La force du compositeur réside dans son talent à créer des chansons épatantes de simplicité sans être monotones.
Alors, oubliez le nouvel album de Mumford & Sons, l’énième retour de U2 à Bercy et le fait que The Who va être la tête d’affiche de Glastonbury et téléchargez « Bowl Cuts » : vous n’allez pas le regretter.