Divine Paiste – Crystal Waves On A Frozen Lake

Ce lundi 13 mai 2013, le premier album soigné et énergique du quatuor tourangeau Divine Paiste, « Crystal Waves On A Frozen Lake » débarque.
Accordant une place de choix au visuel, le nouveau disque se dévoile en images sur douze jours. Douze clips qui, à partir de ce soir, viendront illustrer l’un des titres de l’album et former au bout le film de ce premier album.

Divine Paiste - CWOAFL

Voyons donc en attendant que le premier clip pointe le bout de son nez, ce qu’il en est de ce « CWOAFL » d’un point de vue purement musical. C’est d’abord la cohérence qui vient marquer l’écoute des premiers titres. Les titres se suivent, ne se ressemblent pas, mais parviennent à créer des liens évidents entre eux pour nous offrir une écoute sans temps mort, ni perte de vitesse. La narration fonctionne. Musicalement, la virée auditive est somme toute agréable, entrainée par un indie rock, mélodieux et créatif, où les quatre musiciens jouent l’unité et consacrent toute leur énergie à s’appliquer à la dure tâche.

Chant concentré, voix en échos, refrains dansants aux riffs groovy, Divine Paiste laisse également s’échapper une douce mélancolie de ses morceaux.
Toujours très assuré, le jeu des Tourangeaux extirpe un concentré de références de la culture indé actuelle pour en faire sa propre décoction, explosive, entre Wu Lyf, Foals, The Subways et Hot Chip, tout en s’inscrivant dans la continuité des Rennais de The Popopopops.

Porté vers l’avenir, Divine Paiste nous entraine dans sa plus grande aventure à ce jour grâce à un tour de passe-passe nous faisant découvrir ses titres au squelette pop aux couleurs de l’indie rock comme de l’électro pop en fonction des envies du projet.
On appréciera ainsi en ouverture le très profond « Native Echoes », premier plongeon dans les ambiances de « Crystal Waves On A Frozen Lake » aux couplets entrainants et sauvages, grandis sur les refrains.

On pourra s’arrêter sur chaque extrait de ce premier disque, mais qu’il est parfois bon de retenir certains morceaux.
Ce sera pour moi « Strobe Lobe » et sa basse bien marquée avant de laisser s’inviter synthés et chœurs sensuels, « Vandal » et son refrain rock hyper-énergique, et la conclusion pop superbe de l’album sur « Dust In The Wild » que ne renieraient pas les Two Door Cinema Club.

Première expérience du long format pour Divine Paiste, le quatuor s’en sort avec tous les honneurs en signant un disque fort et cohérent, marqué visuellement d’une bien belle manière.

crédit : Anne-Laure Etienne
crédit : Anne-Laure Étienne

« Crystal Waves On A Frozen Lake » de Divine Paiste est disponible depuis le 13 mai 2013.

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cwoafl.tumblr.com

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques