Espoir de la nouvelle scène électronique australienne à l’instar d’un certain Flume, Daily Holla tente une première approche personnelle de l’electronica et du chill-out à travers l’EP « Progress ». Avec une certaine réussite.
Le natif d’Adélaïde, Harry Deadman, désormais installé sur la Gold Coast australienne, lieu de prédilection des surfeurs et des clubbers, explore sur son premier enregistrement, bercé par le rythme des vagues du Pacifique, l’électronique la plus vaporeuse.
Si le projet est d’abord le fruit d’un artiste solitaire, c’est à travers ses premières collaborations que Daily Holla réussit à convaincre. Ce sera d’abord le cas sur le dynamique « Empty Spaces » où la voix douce et suave de J Fitz provoque les battements intenses d’une électronique de plus en plus agitée. Mais c’est surtout sur « Greenland », moment fort et généreux de ce premier EP, marqué autant par ses samples entêtants et obsédants de guitares et de claviers et le chant imperturbable de Dom Symes, s’effaçant progressivement pour libérer tout le potentiel du titre.
En dehors de ces deux collaborations, seul l’énergique « Burleigh » au chill-out solaire nourri de riffs empruntés au funk retiendra particulièrement notre attention. Sachant que le second EP est dès lors composé, Harry Deadman n’est pas encore prêt à mettre le holà sur un projet qui n’en est qu’à ses balbutiements. On y croit !
« Progress » de Daily Holla, sortie le 1er février 2016 chez Emprise Music.
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