Coasta, accostage réussi sur Long Island

Mélodique comme du Kashmir ou du Mutemath, le quatuor indie rock Coasta, originaire de Long Island annonçait le 11 mai dernier son premier EP éponyme baigné d’influences alternatives très actuelles.

Sur Young Blood, Jamey Lacey, s’illustre au chant à la façon d’Isaac Slade (The Fray) avec une voix légèrement plus dure où les riffs harmonieux et agités de ses musiciens alignent les perfect avec constance.

The Slide change d’ambiance pour un instant pop folk agréable évocateur de souvenirs nostalgiques.

Loin d’être le titre le plus fort de l’EP, il montre à quel point Coasta est à l’aise dans les différents genres de l’indé et parvient à varier son répertoire sans se perdre en chemin.

Michael Traction confirme ce dire avec un indie pop des plus convaincants au refrain fraternel et rayonnant avant un Sirens, un peu (trop) difficile à suivre, de par son côté fourre-tout : riffs rapides, passages mélodiques guitare batterie, chœurs au haut-parleur et refrain émo.

Sunzal en outro, démarre sur des accords joués à la Real Estate, pour consacrer le meilleur titre de l’EP. Ça sent bon le bord de mer (qu’on entendra d’ailleurs sur la fin) et le grand air, et le décollage/décrochage se fait autour des trois minutes pour une évasion totale.

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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques