Rencontre avec Blue Box

Blue Box ? En voilà un nom intriguant… Lorsque l’on ouvre cette boîte bleue, on découvre une musique pop-rock acidulée de qualité. Ces jeunes garçons  sont motivés et talentueux, et pour eux cette « boîte bleue » représente la chambre dans laquelle ils répètent. Un EP à leur actif à écouter sans modération, ainsi qu’un nouvel EP en préparation que nous attendons avec impatience. A l’occasion de la sortie de leur nouveau single « Ghost », ils ont accepté de répondre à nos questions. Préparez-vous à voyager dans ce petit objet qui regorge de musiques efficaces et enivrantes.

  • Pour commencer, qui fait quoi dans le groupe ?

Nous sommes quatre ; il y a Théo au chant et à la guitare rythmique, Maxime à la guitare lead, Sylvain à la batterie et Maxime surnommé Cordu à la basse.

  • Comment avez-vous eu l’idée de créer le groupe BLUE BOX ?

Au départ, on était trois (Maxime, Cordu et Théo) à se connaître depuis le collège et à faire de la musique le soir en rentrant de cours. C’est venu comme ça ! Puis on a cherché un batteur, et finalement rencontré Sylvain, et à partir de là on a décidé de composer un max et de faire des concerts.

  • Au sein des Blue Box, comment se compose un morceau ?

Ça dépend des morceaux. Mais pour la plupart c’est Maxime qui arrive avec une base puis ensuite chacun y rajoute sa touche personnelle. Après, il arrive que dans une répète, une idée surgisse et qu’un morceau se crée de lui-même. Et en ce qui concerne les paroles, on en écrit tous.

  • Que trouviez-vous dans les bacs à CDs de vos parents quand vous étiez plus petits ?

Le père de Maxime a une impressionnante collection de vinyles. Ça va de Pink Floyd aux Rolling Stones. Après, on écoutait un peu de tout. Mais on a principalement fait notre culture musicale nous-mêmes.

  • Avez-vous un rituel avant les concerts ?

Pas spécialement, chacun réagit différemment au stress. Mais le plus souvent, on reste en loge. On parle de tout et de n’importe quoi en jouant de la guitare. Et juste avant de monter sur scène, on se motive les uns les autres pour donner notre meilleur.

  • Et en parlant de concerts, quels sont les souvenirs les plus marquants que vous gardez de vos concerts ?

Récemment on a joué à Compiègne en tête d’affiche, c’était en septembre. Il devait y avoir environ 800 personnes dans la salle, qui ne nous connaissaient pas du tout, et au fur à mesure que le concert avançait le public était de plus en plus à fond, c’était vraiment top ! Après comme souvenir marquant, il y a aussi la finale du tremplin Fallenfest que l’on a remportée à La Cigale devant un public d’enfer, ou bien encore la première partie de Deportivo à La Clef, où le public s’était montré vraiment généreux.

  • Quel est votre meilleur concert en tant que spectateur ? 

Théo : Sûrement Phoenix au Zénith.
Maxime : Difficile à dire. Placebo au Main Square Festival ou Radiohead à Bercy. Ou bien encore Saez au Bataclan.
Corduant : Placebo au Main Square Festival.
Sylvain : The Dodoz au Nouveau Casino.

  • Vous avez déjà sorti un premier EP éponyme et vous êtes en train d’en faire un autre, comment procédez vous pour l’enregistrement de vos pistes ?

Le premier EP a été enregistré très vite sans réelle réflexion en amont. Pour le deuxième qui sortira en février, on a beaucoup plus réfléchi au son qu’on voulait avoir ainsi qu’au mix final avec des ajouts de synthés, chœurs et percussions.
On enregistre piste par piste ; la batterie et la basse d’abord puis on ajoute les guitares, la voix et enfin les additionnels. Ça nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur le projet et de pouvoir mieux contrôler les choses.

  • Votre nouveau single Ghost vient de sortir, pouvez-vous nous raconter un peu l’histoire de ce morceau ? Dans quelles circonstances est-il né ? Quelle est votre source d’inspiration pour ce morceau ?

Le single raconte l’histoire d’un homme en conflit avec lui-même. Il est comme poursuivi par « ses » esprits et cherche donc à y échapper. On a eu l’idée de cette chanson car on cherchait un single assez dansant et accrocheur. Notre premier EP ne nous correspondant plus vraiment, notamment au niveau du son, on voulait donc montrer l’évolution que le groupe avait vécu avec ce single.

  • Avez-vous une anecdote de groupe à partager avec nous ?

Au tout début du groupe, pour notre deuxième concert, on devait jouer pour la fête de la musique dans un stade où étaient censés se rendre pas mal de gens de la ville, et on était tout foufous à l’idée d’avoir été invités pour jouer, s’imaginant un gros concert et plein de bons souvenirs à venir. A l’arrivée, il y avait dix personnes sur le terrain de foot. Maintenant, avec du recul, on sait qu’il faut passer par de tels concerts pour ensuite vivre d’autres concerts énormes.

  • Quelles sont vos prochaines actualités ?

On est en train de finir d’enregistrer et de mixer notre futur EP qui sortira en février, puis on continue toujours à tourner le plus possible. On sera le 13 novembre au Klub à Paris et le 30 novembre au Scop’Club à Paris aussi.

  • Que peut-on souhaiter aux Blue Box ?

De continuer à faire de la musique le plus longtemps possible, et peut-être de marcher un jour !

www.myspace.com/blueb0x
www.facebook.com/wearebluebox
www.youtube.com/OfficialBlueBox

Photo of author

Sabrine Khinibilla

Chroniqueuse passionnée et découvreuse de nouveaux talents.