Rencontre avec Birdy Hunt

Ils sont beaux, jeunes et talentueux.
Birdy Hunt, le plus rock’n roll des boys band sera jeudi et vendredi de passage dans les Pays de la Loire pour clôturer son Crashtest Tour, mini-tournée avant la sortie de son premier album.

Bêtes de scène avec des tubes endiablés à la pelle, le sextet parisien s’apprête à retourner le T’es Rock Coco et le Ferrailleur.
indiemusic prend la température avant les mises à feu !

crédit : Théo Gosselin
crédit : Théo Gosselin
  • Salut Birdy Hunt. C’est une bande de copains réunis autour d’un groupe ou un projet qui vous a tellement fédéré que vous êtes devenus de très bons potes ? Racontez-moi un peu comme tout a commencé entre vous ?

Salut ! Alors, en fait, on s’est rencontré pour la soirée du Nouvel An en 2007, dans une soirée pas loin de Paris. L’alcool a favorisé la rencontre, on a parlé musique et rapidement on a décidé de se revoir et d’essayer un truc ensemble. Un truc sexuel et musical… ça a bien marché du coup, on a continué et voilà où nous en sommes aujourd’hui !

  • À l’instar des selfies, on vous voit souvent en photo devant votre Van de tournée.
    Qu’est-ce que ce véhicule a de si particulier pour vous ? C’est quoi l’histoire des dessins sur la camionnette ?

Birdy Van Hunt

Disons que c’est notre maison d’appoint. On y passe autant de temps que dans notre studio vu qu’on est pas mal sur la route. C’est un peu un veau, il roule lentement donc les trajets sont parfois très très longs. Pour les dessins, c’est une sorte de délire qu’on a, on propose aux gens qui viennent à nos concerts d’écrire ou de dessiner ce qu’ils veulent. Résultat on a pas mal d’insultes en tout genre, mais ça nous rappelle pleins d’anecdotes quand on les relit !

  • Vos derniers clips s’ouvrent par « une production Anisette Astronomie ». C’est pour cacher les talents de caméraman de votre manager ?

C’est surtout le nom de notre label. Quand on réalise nous mêmes des contenus, on les estampille Anisette Astronomie, c’est un peu notre signature. On a une carte bleue Gold  en plus et nos mères sont très fières du coup (rire)

  • Pendant pas mal d’années, on a vu Marc porter la même chemise sur les concerts. Peut-on espérer la revoir un jour ou ce temps appartient-il au passé ?

Quelle chemise ? Elle doit être au sale du coup… Pour notre plus grand bonheur olfactif.

Birdy Hunt - chemise de Marc

  • Vos deux premiers EPs (Birdy Hunt et Birdy Hunt PT.II) étaient disponibles gratuitement en téléchargement sur le net à leur sortie. Cela a-t-il participé selon vous à faire connaitre et diffuser vos titres ?

Ouais. La gratuité c’est toujours un format intéressant pour les radins. On fait pas payer un fichier, mais on les vend en vinyles. Sur les vrais objets, forcément il y a des coûts, donc un tarif. Mais c’est du collector, t’as vu !

  • Cela vous a-t-il également aidé à tourner ?

Produire et sortir quelque chose forcément ça aide à tourner, sinon les programmateurs et le public ont du mal à t’identifier. Après, je pense que nos belles gueules et nos muscles ont aidé, un boys band ça tourne toujours bien (rire).

  • Après ces deux EPs sortis respectivement en fin 2010 et à l’été 2011, l’album ne va plus tarder. Partez-vous sur de toutes nouvelles compositions comme « First » ou allez-vous reprendre dessus vos singles « Your Friend » et « Furies and Lights » ?

Nan, on part que sur du neuf !

crédit : Claire Frémond
crédit : Claire Frémond
  • Où avez-vous enregistré l’album et qu’aura-t-il de particulier ?

Il sera plus long qu’un EP, haha ! On l’a enregistré à Brighton avec Sam Bell (The Wombats, Taylor Swift…). Ça va être du lourd.

  • Sur la pochette de votre second EP, on trouve Manu à poil en contre-jour, pouvez-vous me donner quelques indices concernant la pochette de l’album ?

Birdy Hunt - EP2

On bosse en ce moment sur tout l’aspect visuel, les artworks et les clips… Donc pour l’instant un peu difficile de te donner des indices !

  • Vous serez jeudi au T’es Rock Coco d’Angers et le lendemain au Ferrailleur de Nantes pour les deux dernières dates de votre Crashtest Tour. Y’a eu de la casse sur cette tournée pré-album ?

Adressez-vous au commissariat de chaque ville où l’on est passé. Après on a développé un trick de live : la champagne shower. C’est pas mal pour celles et ceux du premier rang.

  • Jouer à six, ça ne pose pas de problème quand vous jouez sur une grande scène. Mais comment cela se passe-t-il lors de concerts dans des petits cafés concerts ?

Bah, c’est plus serré et t’es pas à l’abri de te prendre un manche de basse dans la gueule. Mais maintenant, on joue à 5. On gagne 2m2 sur scène du coup…

  • Au regard de votre expérience de la scène, avec à votre palmarès de Rock en Seine et du Printemps de Bourges, plus votre accompagnement durant une année par « Esprit Musiques », quels est votre meilleur souvenir de tournée ?

L’infidélité.

  • Et à l’inverse, s’il y avait un mauvais souvenir dans l’aventure ?

Les cocus.

  • Enfin, la question qui tue ! Il y a une rumeur qui dit que vous êtes assez ingérables en tournée, mais je ne donnerais pas de noms. C’est vrai ?

C’est notre tourneur qui a lâché ça ? Disons qu’on aime s’amuser. Je crois que l’esprit rock’n’roll fait parfois peur aux gens ! C’est 50% pathétique 50% épique.

  • Merci à vous ! Ne changez rien et à jeudi au T’es Rock pour vous (re)voir à l’œuvre !

Il y a un after de prévu déjà ? Tu nous concoctes un truc ? Bises et à jeudi !

Pour toutes les infos sur les événements (adresse, horaires…), c’est par ici : facebook.com/events/317018965102672/ et par là : facebook.com/events/571376876267047/

facebook.com/birdyhuntofficial
birdyhunt.com

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques