Quelques mois après l’enthousiasmante déclaration d’amour à l’élu de son cœur, délivrée publiquement à travers son premier single « Voudras-tu m’adorer ? », Madeleine Loiseau aka Bad Bad Bird prend définitivement son envol en solo avec « Ni peine ni peur ». La bassiste de Toybloïd s’envoie dans les airs pour célébrer l’amour toujours haut, toujours plus fort, et réparer les cœurs brisés. Direction l’aérodrome de Dijon pour prendre un peu de hauteur et découvrir en primeur le nouvel hymne indie pop garage de cet oiseau de si bon augure.
« Ni peine ni peur » ne s’embarrasse pas des intros de plus de 15 secondes. Chez BBB Airwaves, la spontanéité est au cœur même du propos, à l’instar de son refrain venu à l’instinct sous la douche. La chanteuse parisienne nous livre un titre express pour deux minutes trente à la vitesse de la lumière d’une indie pop en français dans le texte, aux côtés de Manu Ralambo, son complice à la réalisation et aux arrangements, et Colin Russeil à la batterie.
« C’est le printemps, sèche tes larmes,
Noyons nos peines dans le vacarme
De notre amour, de nos drames
Inattendus, qui nous désarment »
Pour le clip, Bad Bad Bird a fait appel à Julien Peultier, guitariste de Last Train, qui multiplie ces dernières années des courts et longs métrages musicaux pour son groupe (de « Cold Fever » au docu « The Big Picture ») comme pour ses amis, de Terrier à Blondi Beat Rousse. Il en ressort un clip spontané et touchant, enjoué également, où l’on découvre Madeleine peignant un message sur 40m² de draps blancs, et dont on ne pourra lire l’intégralité du message qu’assez haut dans le ciel, et pourquoi pas à bord d’un ULM ! Sans peine, ni peur (ni d’ailleurs le moindre vertige), le tandem devant et derrière la caméra file dans les airs et nous procure notre dose d’adrénaline en nous embarquant avec eux.
« Ni peine ni peur » de Bad Bad Bird, sortie le 10 novembre 2021.
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