Alpes, Balinger et Noir Cœur, retour vers le Future

Nouveau challenge. Deux membres d’indiemusic se rencontrent et décident d’aller tester leur complémentarité à la soirée Future On Stage. Textes et photos à quatre mains. Partage autour d’un son. Rencontre au comptoir.

Balinger

Une chronique inhabituelle, fruit d’échanges et d’avis pas si divergents que ça. indiemusic était au Bus Palladium et a doublement aimé.

Quatre hommes dans la brume. Trois corps en ligne de front. Derrière, une batterie qui bat la cadence. Les néons brillent. ALPES. Nouvelle recrue Deaf Rock Records.

Alpes

Les quatre garçons sont dans le vent et ouvrent cette soirée Future On Stage. Puissante et onirique, leur musique laisse échapper un pas de danse. Les rythmes percutent. La voix emballe. Ils ont ces teintes de brit pop. Celles qui nous font penser aux Arctic Monkeys. Les frontières ne sont pas claires, et osent un rock enchanteur et dansant.

Alpes

Face à eux, un public conquis et réactif. Attentif aussi, à un set expéditif, mais aguicheur. À suivre donc.

Quelle est cette furieuse musique folk ? Quel est ce corsaire aux allures de Christ ? Balinger arrive sur scène et à sa tête, cet indien des temps modernes.

Balinger

Toujours quatre garçons, mais des plus ténébreux. Quatre garçons qui imposent leur marque avec assurance. Les textes prennent toute leur ampleur dans la voix du charismatique chanteur. Un public sous le charme. Et puis il y a le son. De son côté, la musique fait son bonhomme de chemin. Et un des bonshommes les plus énervés. Peut-on parler de heavy folk ? De folk électrisé et électrisant ? De rock bercé de douceur ?

Balinger

En tout cas, tout est fascinant. En tout cas, ils nous ont servi un set généreux et chaud. Terriblement vivant.

Parfois, on a des préjugés. Parfois, les claviers nous font fuir. Oui c’est mon cas. Les envolées harmoniques ne m’aiment pas. Et parfois on change d’avis. Hier soir, c’était le cas avec Noir Cœur.

Noir Coeur

Derrière leurs claviers se cachent bien plus qu’une électro pop. Ce bien plus m’a hypnotisé. Noir Cœur c’était fou et fougueux. Deux garçons à casquette et à la chemise tropicale, aux multiples instruments. Et ce gong chinois qui retentit et lance un set des plus dimensionnels. Sur fond de vidéos psychédéliques, les machines, MPC et cie, et les chœurs répandent dans la salle une des musiques les plus « tubesque ».

Noir Coeur

Ivresse mélodique. Vibrante et battante.

Le plaisir a pris le pas sur la curiosité et le travail. La qualité était présente. indiemusic a pris son pied.

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Juliette Durand

étudiante en cinéma, arpenteuse des scènes parisiennes et passionnée des musiques qui prennent aux tripes