[Interview] In Bed with Wolf Alice

À l’attention de nos lecteurs : pour lire la VERSION ANGLAISE de l’interview, CLIQUEZ ICI.

Photos de Tamarind Free Jones
Adaptation française par Raphaël Duprez

Je suis assez certaine qu’aucun groupe ne m’a jamais invitée dans leur chambre d’hôtel auparavant, ou du moins je ne m’en souviens pas. Et je suis absolument sûre que je n’ai jamais interviewé les quatre membres d’un même groupe dans le même lit, ni ne les y ai rejoints… jusqu’à ce que je m’installe avec Wolf Alice dans la chambre 222. Vous êtes sur le point de jeter un coup d’œil à ce qui est arrivé, à huis clos, en compagnie de ce groupe extraordinaire du nord de Londres composé de Ellie Rowsell (chant, guitare), Joff Oddie (guitare), Theo Ellis (basse), et Joel Amey (batterie) et ayant pour nom Wolf Alice.

Wolf Alice Interview

  • Bienvenue à Los Angeles ! C’est la première fois que vous jouez ici et la deuxième fois aux États-Unis après le SXSW 2014. Qu’est-ce que ça vous fait ?

Tous : Merci !

Theo : C’est incroyable d’être ici. C’est comme un rêve, de penser que vous allez venir à Los Angeles pour jouer de la musique. Nous sommes donc très heureux, je pense.

  • En tant que groupe de quatre musiciens, vous avez enregistré deux EPs à ce jour (Blush et Creature Songs) et un EP inédit en étant seulement deux ans. J’ai tout écouté et, si on me demandait de décrire votre musique, je dirais, hmmm… Parce que votre répertoire évolue constamment. Comment décririez-vous votre propre musique, à la fois dans le temps et maintenant ?

Theo : La première période que tu définis avec l’EP inédit est presque comme venant d’un groupe différent. Ce sont ces deux-là (il désigne Ellie et Joff) qui jouent et écrivent de la musique ensemble et dans un format tout à fait différent.

Joff : Je pense que nous sommes les produits d’un genre de génération musicale qui n’a pas besoin d’acheter un seul type d’albums, tu vois, grâce à Internet. Nous sommes comme des bâtards musicaux.

Theo : Oui, certainement.

Joff : Nous avons grandi avec ça, c’est ainsi qu’on digère la musique et c’est probablement ce qui ressort. Nous sommes un sous-produit de l’Internet, sans doute.

  • Vous êtes un groupe dont les gens ont beaucoup parlé ces derniers temps, et même depuis 2012, lorsque NME a commencé à écrire sur vous. D’après ce que j’ai vu, des articles ont dit de vous : « Ce groupe est prometteur. » Et alors, vous tenez cette promesse. Ça devient : « Oh, à nouveau, ce groupe prometteur… Et ils ont encore tenu leurs promesses ! » Vous sortez un album en mai ; quel genre de promesses aimeriez-vous tenir avec celui-ci ?

Joel : C’est le grand moment, n’est-ce pas ? C’est le premier album dont tout le monde parle depuis la minute où la première démo a été mise en ligne. Donc, je pense que nous sommes heureux de ce qu’il est, en tant que créateurs. Nous avons été satisfaits du disque, mais nous aimerions que d’autres le soient également, évidemment. C’est le but, n’est-ce pas ? Sortir quelque chose qui soit universellement aimé. Je pense que ce serait un bon objectif : que le monde entier l’aime ! Ça nous a pris beaucoup de temps et mobilisé du monde autour de nous pendant une longue période, ça devrait donc être une manière de les remercier.

  • Est-ce que vous l’avez écouté entièrement mixé et masterisé ? Que ressentez-vous à ce propos ?

Joff : Nous l’avons entendu entièrement mixé.

Ellie : Très bien. Je suis vraiment heureux. Je pense que c’est une bonne représentation d’où nous sommes maintenant et quelques bribes de la direction que nous allons prendre. Même si nous ne savons pas nous-mêmes ce qu’elle sera encore, mais on peut vraiment entendre une sorte de changement tout au long de l’album, et des indices de ce vers quoi nous allons évoluer.

  • Dans une interview (pour NME du 22 janvier 2015), Ellie, tu as utilisé les mots « plus courageux » et « mélange des genres » ; peux-tu développer un peu à ce sujet ?

Ellie : Je ne dirais pas que c’est l’album le plus courageux du monde, mais il est plus courageux que tout ce que nous n’avons jamais fait… bon, pas courageux en tant que tel, mais nous avons nous-mêmes été courageux en studio : nous l’avons fait avec ce que nous avions dans les tripes. Et un mélange de genres, oui, je pense que oui. Je pense que tout a…

Joff : …le même ADN.

Ellie : … le même ADN, mais il y aura quelques chansons rock et d’autres, très pop.

Joff : Être courageux dans les deux sens, je suppose, parce que l’on peut être courageux en étant original et en poussant les choses plus loin dans leur originalité, mais aussi courageux dans le sens où on n’a pas peur d’écrire aussi des chansons pop.

  • Autre chose que vous pourriez révéler sur l’album ? Est-ce qu’il a déjà un nom ?

Joff : A Little Bit of Rap On

Theo : Oui, il y a un peu de rap sur le disque, donc on…

Joff : Ouais.

Julie : (rires)

Theo : Eh bien, c’est un peu vrai, mais nous n’avons pas encore de nom.

  • Donc, les parents sont toujours en train de décider.

Ellie : On voudrait plutôt l’avoir et l’écouter entièrement. Comme le faire sortir et l’approuver, et après nous confirmerons un nom.

Theo : Nous allons lui donner un certificat de naissance.

  • Quelques-uns des titres ont été mentionnés lors d’interviews ou sur KCRW ce matin : « Giant Peach », « You’re a Germ », « Swallow Tale/Tail »… ?

Joff : C’est « Swallow Tail », comme pour une queue (il mime des gestes pour suggérer les plumes d’une queue), pas « Tale » comme un conte de fée.

Ellie : Il y a des titres qui peuvent être modifiés, ce sont des noms provisoires, pour une démo.

  • En mars, vous serez la tête d’affiche d’une tournée qui passera par le O2 Shepard’s Bush Empire à Londres, une salle avec un nombre de places important (2000) et vous serez en tournée en première partie d’alt-J dans certaines des plus grandes salles d’Europe dans les prochaines semaines. Félicitations ! Mais dites-moi, quel est le pire concert que vous ayez déjà fait ?

Joff : Nous avons fait un concert un peu incertain et vraiment étrange, bizarre, dans un club privé.

Joel : Oh oui…

Joff : Il y avait beaucoup de taxidermie là-dedans et il y avait vraiment une ambiance étrange.

  • Est-ce que tu viens juste de dire qu’il y avait de la taxidermie ?

Joff : Oui, c’était comme un club réservé à des membres autour de la taxidermie et c’était un peu louche et bizarre…

Theo : …dirigé par un mec qui était super louche et bizarre.

Ellie : Oh, ce mannequin. Je vais dire son nom…

Ellie et Theo, à l’unisson : (* BIIIIIP Nom dissimulé !) !

Theo : C’est un putain de crétin ! Tu peux écrire (nom supprimé) est un putain de crétin.

Julie : (rires)

Ellie : Il ne faisait que nous crier dessus !

Theo : C’est un putain de mannequin célèbre et un putain d’idiot !

Ellie : Il criait : « Pourquoi ne pas simplement aller vous taillader les poignets ou quelque chose dans le genre ? »

Joel : Ouais, il disait des trucs comme « Tuez-vous avec la musique ! »

Ellie : Oui, il a dit « Si vous êtes si malheureux, suicidez-vous. »

Theo : C’est une grosse tête de bite et un grand mannequin.

Joel : Et un misogyne !

Ellie : Et il criait des choses vraiment misogynes.

Joel : Je suis vraiment heureux que tu aies donné son nom parce que je voulais vraiment révéler comment il s’appelait, putain !

Joff : Ce n’était pas seulement à cause de lui. C’est en partie de sa faute à cause de son attitude de branleur, mais c’était vraiment une ambiance bizarre.

  • Comment était le public ?

Joff : Eh bien, il était dedans, donc ça a pourri l’ambiance.

Ellie : Il a vraiment fait exprès de pourrir le public.

Joel : Les gens étaient, même Ozzie (Pullin, directeur vidéo)… Ils le regardaient …

Joff : Pour être honnête, c’était juste une salle pleine de ses potes à lui.

Theo : Et c’était tous des cons aussi.

Joff : Ça avait le potentiel pour être une soirée vraiment amusante. C’était comme un spectacle surprise, à l’improviste. De toute façon, ça sonnait faux, en fait…

Joel : Ouais. Nous n’aimons pas ce genre de concert.

Joff : Nous n’insisterons pas dessus. Nous avons eu beaucoup de bons concerts aussi.

  • Eh bien, c’est justement la question suivante ! Revenons à votre succès actuel : ces derniers mois, quand avez-vous été sur scène ou êtes-vous sortis de scène avec une immense satisfaction émotionnelle ?

Joff : Le festival FIB, qui est à Benicàssim, en Espagne. Nous avions eu un long week-end. Nous faisions un festival en Europe le vendredi. Nous sommes rentrés en Angleterre le samedi donc nous étions un peu partout et assez fatigué, tout ça… Nous jouions dans un espace assez bizarre, juste à côté de M.I.A. Elle jouait sur la scène principale et nous jouions sur la seconde. Et quand nous sommes allés là-bas, nous avons pensé, « Oh, mon Dieu. Personne ne va être là. Ça va être absolument terrible. » Et beaucoup de gens étaient là. Je ne sais pas, il y a des moments nous jouons bien, quoi. Tout semble fonctionner.

Joel : Dans l’adversité…

Ellie : Nous n’avions jamais fait de festival la nuit en plus, donc nous avions le sentiment d’être célèbres ou quelque chose comme ça. Il faisait chaud et il faisait noir.

Joel : Ouais. Nous avons joué à 23h, c’est ça ?

Joff : C’était génial. Il y en a eu d’autres, mais c’est l’un des souvenirs les plus récents.

Joel : Juste une extrême fatigue et une surprise énorme qui se sont mélangées pour devenir de l’euphorie.

Joff : Et c’était l’anniversaire d’Ellie la veille ! Elle l’a passé dans un van.

  • Comment se présente la saison des festivals pour cet été ?

Joff : Très bien !

Joel : Nous ne pouvons rien dire.

Joff : Ouais, je ne pense pas que nous ayons le droit d’en parler, mais c’est bien parti en tout cas.

(NDLR : Dans les jours qui ont suivi l’interview, Wolf Alice a annoncé sa participation à SXSW, BBC6 Music Festival à Newcastle, et Reading and Leeds)

  • Concernant le nom du groupe : Wolf Alice vient d’une nouvelle du même nom écrite par Angela Carter. Dans cette histoire, une jeune fille est élevée par des loups ; puis par des religieuses, et elle finit par s’installer chez un loup-garou et commence alors à devenir une femme et comprendre qu’elle n’est pas un loup. À quelle étape de ce récit êtes-vous en ce moment ?

The Bloody Chamber

Joff : Oh !

Ellie : À s’installer avec le loup-garou !

Joel : Je suis toujours avec les religieuses.

Theo : Je deviens une religieuse.

  • C’était de la littérature ; ici c’est Hollywood, la Mecque du cinéma. Si vous pouviez avoir votre musique utilisée dans un film ou une émission de télévision, par un réalisateur ou un acteur de votre choix, ce serait quoi ?

Theo : Arrow (ils rient tous)

Ellie : Nous pensions à Twin Peaks avant.

Theo (à Ellie) : Tu penses à un film ? Ou un réalisateur ? Pas Lars Von Trier, parce que nous l’avons rencontré au Texas.

Ellie : Je sais, il a été en contact. Les bandes originales de Baz Luhrmann. Roméo et Juliette, c’est ça ? J’aurais aimé être sur celle-là.

Joel : Cette BO est géniale ! Je l’ai en CD.

Theo : Avec des films, nous voudrions plutôt composer la musique sur les images, n’est-ce pas ? Pas seulement avoir nos chansons telles quelles sur la BO.

Julie : Ça peut marcher des deux façons. Parfois, un réalisateur tombe amoureux d’une chanson. Vous savez Lynch, Chris Isaak, Wicked Game. J’ai vu que vous l’aviez reprise en live d’ailleurs.

Joff : C’est notre meilleure chanson !

Joel : C’est un classique. Une chanson incroyable !

Julie : Je pourrais facilement imaginer une association avec Lynch…

Ellie : Ce serait cool.

Joff : Je croise les doigts. Faisons en sorte que ça nous arrive, les gars !

  • Une autre question à propos de la narration et du cinéma ; celle-ci concerne vos trois vidéos qui ont été réalisées par Ozzie Pullin. Il y a « She » puis « Blush » qui sont dans une continuité, et presque – mais dans une moindre mesure – « Moaning Lisa Smile ». Vous avez ce discours à propos de la découverte de l’identité, le fait ensuite d’assumer cette même identité, puis de la montrer de manière tenace. Parlez-moi de la manière dont ça vous venait, la pensée et le processus créatif derrière la conception de ces vidéos.

Joff : Sur « She » et « Blush », Ozzie a fait un travail incroyable alors que nous n’avions pas beaucoup de moyens à cette époque. Nous voulions à l’origine les sortir comme une seule et même vidéo, avec les deux chansons pour un clip.

Joff : L’idée était de sortir une vidéo une semaine, puis une autre la semaine suivante.

Theo : Mais, pour plusieurs raisons, il y a eu un délai de six mois entre les deux.

Joel: Bravo ! Beaucoup de gens n’ont pas remarqué qu’il s’agit de la même histoire.

Ellie : C’était une version extrême, plus effrayante, des paroles. Et puis « Moaning Lisa Smile », c’est un peu la même chose, en adaptant les paroles.

  • Est-ce que c’est Joel qui tient le rôle principal dans les vidéos ?

Joff : C’est Henry.

Joel : C’est Henry, un bon ami à moi. Il me ressemble un peu, mais il n’est pas aussi beau. (rires)

Julie : Il te ressemble un peu, effectivement, Joel.

Joel : C’est l’un de nos amis, Henry Leroy Salta. Il est acteur, un très bon même. Surveillez-le de près !

  • Et la vidéo la plus récente, « Moaning Lisa Smile » ?

Joff : C’était en quelque sorte la première pour laquelle nous avions un peu d’argent et Ozzie s’en est aussi occupé.

  • Est-ce que c’est vous, dans les déguisements ?

Theo : Oui, nous tous.

Joff : Nous étions perchés sur des talons hauts toute la journée. C’était incroyable et horrible.

Joel : Oui, parce qu’ils étaient quatre pointures trop petits !

Joff : C’était insensé. Ceci dit, nous nous sommes bien marrés.

Joel : C’était lors d’une journée libre que nous avions pendant notre tournée au mois de mai au Royaume-Uni et nous sommes revenus d’Amsterdam pour le faire. C’était vraiment amusant, tout ça en une seule journée. Je me souviens beaucoup de ce jour-là. Je l’ai bien aimé.

  • Qui s’occupait de la chorégraphie ?

Joff : Ozzie a fait venir un type. Je ne me souviens plus de son nom. Ceci dit, il était très sympa.

Joel : Je l’ai rencontré dans un bar, l’autre jour.

  • Et comment vous y êtes-vous pris pour y parvenir ?

Ellie : Nous l’avons apprise pendant la tournée. C’était très drôle. Dans une chambre d’hôtel.

Joff : À Calais.

(Les membres du groupe montrent quelques-uns des mouvements)

Julie : Il faut que vous la fassiez sur scène ce soir !

Ellie : Nous l’avons faite quelques semaines après.

Theo (l’interrompant avec excitation) : Nous l’avons faite à Brighton ! Ouais !

Ellie : Nous étions ivres dans ce club et nous l’avons interprétée sur la piste de danse.

Joff : Sur la chanson ?

Ellie : Non, sur n’importe quelle chanson. Parce que quelqu’un effectuait une danse synchronisée et nous étions, genre « Nous aussi, nous avons une danse ! »

  • Vous vous la rappelez toujours ?

Joff et Joel : Non, non.

Theo : Je fais croire que je m’en souviens quand j’ai bu, mais je ne fais que danser.

  • En 2013, vous étiez le groupe dont les blogs parlaient le plus au Royaume-Uni, selon la BBC Radio 6. En 2014, vous avez gagné le prix de la Meilleure Révélation de l’année aux UK Festival Awards. Où aimeriez-vous que 2015 vous mène ?

Joff : Nous avons aussi gagné un DICE Award pour nos concerts l’année dernière (Meilleure prestation live).

Joel : Il y a eu beaucoup de concerts l’an dernier. Il semble que nous soyons bien liés avec le public. Donc j’aimerais que ça continue, je crois.

Joff : Il va y avoir plus de concerts qu’il y en a eu l’année dernière. Mais je pense que notre but principal cette année est de tourner, sortir l’album et le promouvoir autant que possible en étant sur la route.

Ellie : Je veux gagner un Oscar.

Joff : Désolé, j’ai oublié de le mentionner. Ellie veut gagner un Oscar pour sa prestation dans…

Ellie : « Blush ».

Joff : Dans « Blush », la série que nous avons faite. Nous avons développé la chanson et elle va devenir une série. Avec elle, Sienna Miller et Dame Edna.

Joel : Et Henry.

  • (Rires) Y a-t-il autre chose que vous voudriez dire ?

Joff : Je veux rencontrer Elijah Wood et je ne peux pas penser à quoi que ce soit d’autre.

Joel : Nous allons revenir aux États-Unis.

Joff : Donc, gardez les yeux ouverts pour nos futurs shows dans vos villes respectives. Et en France, nous allons jouer au Zénith avec alt-J. Je ne sais pas si ce concert est “sold out”.

Joel : Si, il l’est. Mais venez quand même ! (Ils rient tous) Et nous reviendrons.

Ellie : Nous nous sommes sentis très mal. Nous avons dû annuler notre dernier concert en France avec Les inRocks.

Joel : Ouais ! Mais on reviendra !

  • Merci beaucoup. Ce fut un plaisir. J’ai hâte de vous voir en concert ce soir.

Wolf Alice : Merci !


ÉPILOGUE

Quelques heures après l’interview, Wolf Alice a donné un concert passionnant devant une salle pleine à craquer au Bardot, à Los Angeles. Les gens se tenaient debout sur l’escalier, s’accrochaient aux rampes, certains ont même grimpé sur des meubles pour avoir une meilleure vue de ce qui se passait sur scène. Il y a eu du déhanchement et de la danse, beaucoup de danse.

Lorsque le public a salué le groupe par des applaudissements de plus en plus enthousiastes, Theo s’est écrié : « Je suis tellement heureux que je pourrais pleurer! ». Le groupe a tout donné ; et le public le lui a bien rendu et en voulait encore plus après un set court mais totalement satisfaisant. Par chance, le groupe reviendra dans la Cité des Anges, le 14 mars 2015, pour jouer au Bootleg, une salle plus grande.

Setlist du concert au Bardot, le 26 janvier 2015.
Moaning Lisa Smile
Your Love’s Whore
Storms
90 Mile Beach
You’re a Germ
Blush
Giant Peach
Bros
Fluffy

Wolf Alice Interview par Tamarind Free Jones

Ma soirée avec Wolf Alice a commencé avec une conversation intime « sur l’oreiller », suivie d’un set férocement énergique dans un lieu intimiste, et s’est terminée avec des éloges dans les coulisses, des embrassades et des « à bientôt ». Ce fut un privilège de voir le groupe de si près, dans un contexte si personnel, parce que j’ai comme l’idée que, bientôt, c’est le monde entier qui va voir, entendre et chanter en compagnie de Wolf Alice. Lorsque cela se produira – et c’est ce qui va arriver – j’aurai toujours le souvenir de la chambre 222.

Wolf Alice Interview par Tamarind Free Jones

Le premier album encore sans titre de Wolf Alice sortira en mai 2015 chez Dirty Hit Records.

Le groupe est actuellement en tournée en première partie d’alt-J dans toute l’Europe, y compris pour un spectacle à guichets fermés joué au Zénith le 4 février 2015, avant de revenir en Amérique du Nord fin février, puis en tournée au Royaume-Uni fin mars.


Un grand merci à la talentueuse Tamarind Free Jones pour ses photos :
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Julie Blore-Bizot

Américaine francophone, biculturelle et mélomane en quête de sensations sur scène au cœur de Los Angeles. Twitter : @juliequips