[LP] The Orwells – Disgraceland

C’est l’été et il y a des disques qui arrivent pile au bon moment.
De la banlieue de Chicago, voici The Orwells, porté par le chanteur Mario Cuomo. Aucun lien de parenté avec la tête pensante des Weezer même si les deux groupes partagent l’art de la mélodie efficace aux grosses guitares.

The Orwells - Disgraceland

Des chansons d’une moyenne de 3 minutes pour ce deuxième album terriblement efficace, on aime ici le côté immédiat. Ainsi le côté lo-fi du premier album a été mis de côté pour quelque chose de plus percutant.
Beaucoup de ces morceaux auraient d’ailleurs de quoi être des singles potentiels, notamment la sauvage triplette d’ouverture.

« Dirty Sheets » ne se fait pas prier pour livrer directement ses secrets, par son riff de guitare enivrant et son chant plein de rage. « Be my savior » supplie Cuomo sur le refrain alors qu’il est pourtant en train de dominer complètement la partie.
Avec une moyenne d’âge de moins de 21 ans dans le groupe, il est logique de voir que les Orwells restent encore parfois proches de leurs influences assez évidentes (les Pixies sur « Gotta Get Down », ou les Strokes sur « Who Needs You ») mais n’est-ce pas finalement le lot de nombreux groupes américains qui balancent des feel-good songs amplifiées ?
36 minutes d’un album enthousiasmant, bourré jusqu’à la gueule de bons moments, et l’été semble bel et bien lancé sur les chapeaux de roue.

The Orwells

« Disgraceland » de The Orwells est disponible depuis le 3 juin 2014 chez Warner.


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Sébastien Weber

chroniqueur attaché aux lives comme aux disques d'exception