Rencontre avec Peaks

Il y a quelques mois naissait Peaks autour du duo Morgane Imbeaud de Cocoon et Yannick Demaison de Quidam.
Après s’être exporté à la capitale sur leurs projets respectifs, Peaks traduit un retour aux sources ; celle des terres clermontoises avec ses musiciens. Un nouveau départ offrant une place importante à la sensualité, à la féminité et à une pop adulte.
Avec beaucoup de sympathie, Morgane m’a fait le plaisir de répondre à mes questions sur cette nouvelle aventure musicale pour indiemusic.

Peaks

  • PEAKS, une signification particulière ?

Une signification dans la sonorité surtout ! Trouver un nom pour un projet c’est toujours assez délicat, un peu comme donner un prénom pour son enfant.
Nous aimons la photo, et nous sommes très attachés à l’image. Au début, nous pensions à « Pics » pour donc désigner les « photos », mais dans l’écriture, quelque chose ne nous plaisait pas. Puis un ami nous a suggéré « Peaks » qui est à une signification très aérienne, qui désigne les sommets des montagnes, et du coup, c’était parti !

  • Racontez-nous un peu l’histoire du groupe. Comment vous êtes-vous rencontrés ? 

On s’est rencontré à Clermont-Ferrand, dans notre ville, par des amis communs !
Entre musiciens à Clermont, on se connait tous ! Et à l’époque, nous avions fait un duo Quidam/Cocoon avec une reprise des Pussycat Dolls.

  • Vous avez tous des parcours différents, qu’espérez-vous pour cette nouvelle aventure ?

Rien de particulier je crois, faire des concerts, faire de belles chansons, et être heureux !

  • Parlez nous un peu des influences de chacun… est-ce que la musique avec laquelle vous avez grandi (celle qu’écoutaient vos parents) vous a-elle influencé aujourd’hui ?

Je pense que tout nous influence. Ça ne passe pas forcément par ce que nous avons pu écouter, ça passe essentiellement par des sentiments et des ressentis !
Et c’est ça qui est génial ! Une chanson peut ressembler à un groupe, mais chacune est unique quand on arrive à lâcher un sentiment avec elle !

Peaks

  • Comment se passe la composition au sein du groupe ?

Ça se fait assez simplement ! Yannick compose beaucoup et quand il fait une chanson, il sait ce qu’il veut donc ensuite je la chante et ajoute par exemple des choeurs quand je pense à quelque chose.
Et quand je compose une chanson, j’ai souvent du mal à reproduire ce que j’imagine dans ma tête. J’envoie donc ce que j’ai fait à Yannick qui, à chaque fois, arrive à terminer ce que j’imaginais.

  • Beaucoup de personnes ont déjà pu écouter votre premier titre Love, pouvez-vous nous en parler ? Dans quelles circonstances cette chanson a-t-elle été écrite ?

C’est une chanson assez triste, voire glauque.
J’étais chez moi avec mon piano et au moment de l’écrire je me suis inspiré d’une rupture. Sauf qu’on sort souvent d’une rupture en ayant grandi, en ayant pris conscience de ses erreurs et donc en étant plus fort.
Mais cette chanson parle finalement d’un plus profond mal-être, d’un mal qui ne s’arrangera jamais.

  • La presse parle beaucoup du « groupe parallèle de Morgane Imbeaud », mais Peaks n’est pas à considérer comme un side-project de Cocoon, n’est-ce pas ?

Il n’existe pas de « side project », on a souvent besoin de mettre des mots, de rassurer les gens, mais Peaks est notre projet à Yannick et moi et c’est tout (rire).
Le fait de dire que c’est un « side project » c’est finalement le bâcler et le décrédibiliser.
Donc oui, Peaks est un nouveau projet que nous aimons autant que tout ce que nous avons pu faire auparavant !

  • Quels sont vos projets pour 2013 ? 

Alors, nous avons un mini album qui sortira début février.
Nous serons au Nouveau Casino de Paris le 13 février prochain pour fêter sa sortie et ensuite on va essayer de faire plein de concerts !

  • Si vous avez quelque chose à ajouter pour les lecteurs, c’est le moment ! 

Merci beaucoup de nous avoir lus !

facebook.com/IwantmyPeaks
youtube.com/user/PEAKStheband

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Sabrine Khinibilla

Chroniqueuse passionnée et découvreuse de nouveaux talents.