Si depuis quelques temps le monde du folk tournait en rond en stagnant sur ses positions, ce temps est révolu avec l’arrivée de James Vincent McMorrow. Certes on ne peut nier que la folk est là et reste là, mais mon Dieu qu’est ce qu’elle claque ! En à peine 45 minutes, James Vincent McMorrow aura réussi le pari de nous donner un album d’une qualité inestimable, et plus encore.
À peine quelques mois dans une maison isolée en Irlande auront suffi à James Vincent McMorrow pour nous signer un album digne des plus grands (surtout quand on sait que ce garçon n’avait jamais chanté et était auparavant batteur dans un groupe de rock alternatif). James Vincent McMorrow possède un talent d’écriture hors du commun. On a tous déjà entendu ses accords encore et encore, mais voilà, quand lui les joue, ils prennent alors une autre ampleur. Sa voix aiguë et tremblante vous donnera des frissons. Il y a chez James Vincent McMorrow cette humilité qui lui est propre. Cette façon de découler les titres avec respect pour ses auditeurs. Il ne veut pas gêner, ne pas déranger. Sa musique apaise et on n’arrive toujours pas à comprendre la recette magique qu’il utilise pour nous prendre au bide aussi fortement. Chacun de ses titres est un Hit en puissance, tellement que je ne pourrais pas en exclure un du lot pour vous le présenter.
James Vincent McMorrow possède un songwriting de génie, tantôt au piano sur « We Don’t Eat » ou tout simplement à la guitare sur le reste de l’album. James Vincent McMorrow nous transporte dans son Irlande natale à travers 11 titres. Chacun de ses refrains, comme celui de « Sparrow & The Wolf », demeure encré dans notre tête et on se retrouve sans le savoir à les fredonner dans la rue. Son talent d’écriture est si fort que je découvre une nouvelle catégorie sur Deezer : « Pop – Singer Songwriter » pour vous dire l’effet que doit procurer son album. James Vincent McMorrow passera à Paris le 30 mars prochain au Café de Paris et croyez moi : il ira loin !
James Vincent McMorrow bouleverse. Et quand ce genre d’album arrive, la chronique ne nous appartient plus. On se laisse aller, et on essaie tant bien que mal d’écrire correctement.