Rencontre avec Pendentif

Représentants d’une french pop décomplexée, les cinq membres bordelais de Pendentif à l’occasion de leur tournée française passant entre autres par Angers, Bordeaux, Paris et Metz se sont livrés au jeu de l’interview. Je vous propose de faire leur connaissance et de partir à la rencontre de leur univers dansant et enthousiaste.

crédit : Steven Monteau
  • Bonjour Pendentif. Comment allez-vous ? Qu’est-ce qui vous a réuni au sein de ce projet ?

Salut Fréd, ça va bien !
On est surtout une bande de potes à la base, on s’est retrouvé sur ce projet à un moment où certains d’entre nous avaient arrêté leur précédent groupe.
On a proposé à Cindy qui n’avait jamais chanté de venir faire des essais sur une chanson que l’on avait composée, sans but précis, et on a tout de suite été impressionnés par la façon dont sa voix collait, et révélait l’univers de celle-ci. Le morceau s’appelait Pendentif, le groupe était né.

  • Je considère votre premier single Jerricane comme une transposition de la pop anglaise en version française ? Autrement dit une musique sans prise de tête avec des textes simples, mais efficaces et finalement très légers. C’est ça le concept de Pendentif ?

Oui, on fait de la pop française et pas de la chanson française. C’est la musique, le tempo, la mélodie qui va guider les mots, et pas l’inverse. On a toujours écouté de la musique en faisant attention à l’émotion générale, au groove du morceau, avant le texte. Il faut que les mots soient simples et instinctifs, que ça sonne et qu’on ait envie de danser !

  • Faire de la pop française, c’était une évidence pour vous cinq dès le début ou a-t-il fallu convaincre quelques-uns d’entre vous de partir dans cette direction ?

C’est une évidence, nos groupes précédents étaient également francophones.
On aime bien le challenge que ça représente, car c’est un peu plus dur à faire sonner. Comme je disais, on n’apprécie pas une chanson pour la langue dans laquelle elle est chantée, mais pour l’émotion et l’enthousiasme qu’elle procure.

  • Quand j’écoute vos titres, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec d’autres groupes de la scène française que ce soit en anglais avec Birdy Hunt ou en français avec Cracbooms, de par le côté estival de votre musique et la recherche d’efficacité dans vos compositions. Cette association vous convient-elle ?

On ne connaît pas Birdy Hunt, par contre les Cracbooms que l’on a rencontrés sur une de nos premières dates sont devenus des amis. On partage avec eux le plaisir des journées passées sur la côte Atlantique et l’amour pour le rock indé américain des 90’s notamment le groupe Pavement. Donc soleil, mélodie, océan, flirt et nonchalance. Petit message pour eux : « Bisous et super votre prestation dans la salle de bain ! »

  • Votre premier album sortira début 2013. Pouvez-vous me parler de quelques titres qui seront sur cet album ? Avez-vous déjà un nom tout trouvé pour ce disque ?

Il y aura une chanson qui s’appelle « Panache » et qui parle d’une free-party organisée sous une autoroute, à laquelle on a participé la nuit de l’éclipse solaire de 1999 avec une ambiance « dansons une dernière fois avant la fin du monde ».

« Ondine » une sorte de funk froide qui, aux dires de nos amis, fait penser musicalement à Gainsbourg période « Lemon Incest » et « You’re Under Arrest » ; une fille tue son mec pour que leur amour dure à jamais, un classique romantique.

Une chanson très dansante « pas encore de titre… » écrite spécialement pour Cindy où il est question d’un mec qui la désire, mais qui n’arrivera jamais à l’avoir.

Et « La mafia douce », celle qui te taxe par petites touches, on n’en dira pas plus.
Nous n’avons pas encore de titre pour l’album, mais ça parlera de nuits, de danses, de rues et d’amour.

  • Vous êtes actuellement en tournée dans toute la France. Pendentif sur scène, c’est plus ultra calé, ou de l’improvisation avec le public ?

On essaye d’être ultra-calés afin de pouvoir se lâcher avec le public.
Tous les concerts sont différents ; il y en a où l’on a pas mal le trac, comme lorsque l’on ouvre pour une grande dame comme Catherine Ringer, d’autres plus joyeux et détendus, comme lorsque l’on joue dans notre café-concert préféré (El Chicho) à Bordeaux et des concerts plus fun et bordéliques comme à Toulouse il y a quelques semaines où il y avait une ambiance du feu de dieu !

  • Entre la scène et le studio, avez-vous une préférence ?

Les deux. Même si nous sommes allés 15 jours dans un studio pro il y a un mois, le vrai laboratoire se trouve dans nos chambres respectives où chacun a sa propre station.
Nous élaborons les titres en les faisant tourner, en allant chez les uns et les autres pour enregistrer, composer. On tient beaucoup à ce truc artisanal, où on compose en prenant notre temps avec un matériel un peu cheap. On a d’ailleurs gardé pas mal de prises faites à la maison pour la réalisation de l’album.

  • Qu’est-ce qui pour vous représente au mieux la scène pop française aujourd’hui ? Qu’est-ce que vous comptez apporter de nouveau, de frais à cette scène ?

Ébullition, mélange d’influences, fun, sans complexe vis-à-vis de la « grande » chanson française.
À noter que la plupart des groupes viennent de province et de régions différentes donc je ne sais pas si la carte de France peut être une scène ça fait un peu grand non ? Il y a des groupes qu’on connaît et que l’on aime un peu plus que d’autres, car nous avons partagé la scène avec eux. Sinon on veut juste apporter de bonnes chansons pop ; 3 minutes pour vibrer, danser, chanter.

crédit : Steven Monteau
  • Vous êtes de Bordeaux, le public bordelais est-il un public fidèle ? Avez-vous un fan-club qui comme pendant le Tour de France vous suit sur toutes vos étapes ?

Notre public à Bordeaux, ça reste surtout les amis. Nous, on n’est pas fan du fan-club, il y quelques personnes qui nous suivent depuis un an, elles nous encouragent et on essaie toujours de boire un coup avec elles !

  • Avez-vous prévu de sortir un second clip prochainement après celui de Jerricane ? Et si oui, quand pourra-t-on le découvrir ?

On va ressortir un clip avec le même réalisateur que pour « Jerricane », Steven Monteau. Nous allons tout faire nous-mêmes à l’instinct avec juste quelques idées de départ, une ou deux chorégraphies et un p’tit budget. Pas de dates précises, disons fin 2012, début 2013.

  • Si vous deviez offrir un pendentif, de quoi serait-il fait et à qui l’offririez-vous ?

Un pendentif porte-photo.
Ce pendentif porte-photo est une vraie beauté. Un pendentif en argent massif de forme légèrement ovale, d’un design moderne laissant dégager une subtile impression d’étrange. Celui-ci peut s’ouvrir pour laisser admirer jusqu’à 6 photos rondes d’environ 1cm chacune…
C’est un merveilleux cadeau, et d’une originalité peu banale !
Pendentif porte-photo, cadeau superbe !
Ce pendentif peut se porter avec une chaîne de 45 ou 50 cm, pas trop fine.
Il comportera une photo de chacun de nous, et il y a même une place pour le sonorisateur.
Et on l’offre à Tonton notre manager, à Lara d’Ivox et à Gaëlle de Strictly, c’est-à-dire à toutes les personnes avec qui on avance.

  • Où peut-on retrouver l’actualité de Pendentif ?

Sur notre page facebook.com/pendentif

  • Merci à vous et à bientôt !

Bisous

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques