L’insidieux Miles Kane nous attire dans son piège.
Miles Kane, comme un grand, on l’attendait depuis l’annonce de la sortie de son premier album solo “Colour of the Trap” (perso j’ai coché mon calendrier).
Le scouser de tout juste 25 ans sort de l’ombre (au sens propre aussi, il fait beau à Liverpool) après deux ans d’absence, deux tournées avec The Last Shadow Puppets et The Rascals, une séparation (RIP The Rascals) et sûrement beaucoup de réflexion.
Pari gagné pour ceux qui avaient misé sur la relève du rock british 3.0. Le talent de Kane est presque palpable dans ses morceaux trop bien orchestrés, le lad a concocté “Colour of the Trap” comme s’il était le précurseur de la pop alternative. Malgré quelques minimes déceptions, je pourrais tout de même traverser la Manche à la nage (sans bouée !) et faire du stop – et tout cela ivre morte – jusqu’à Liverpool pour trouver la recette de sa pop vintage gracieuse et ultra classe.
Bref, “Colour of the Trap” est THE album “made in UK” à suivre.
En espérant que son rock so 60s prenne le ferryboat autour du Monde et poursuive son voyage accross the universe.