[Entourage #35] François Gaël Lannurien (Some Smoking Guys)

Alors que le premier album de Some Smoking Guys vient de sortir en digital, il sera bientôt entre nos mains en cette fin de semaine. Nerveux et sous tension, le quintette parisien lance le compte à rebours, lui qui en a sous la pédale quand il s’agit de lâcher les chiens dans les dédales d’un rock captivant, virulent et stimulant. Dans l’entre deux tours de la sortie de « Regular Faces », François Gaël Lannurien, son vaillant porte-voix nous confie ses rencontres intrépides et parfois hasardeuses, ses souvenirs nocturnes et ses amitiés scellées.

crédit : Maxime Gaudet

Robin Foster

Robin Foster, c’est un Anglais installé en Bretagne et rien que ça, c’est déjà cool. C’est le père de Théo, notre batteur, qui nous a fait découvrir le projet. On l’a croisé sur un festival l’année dernière, on a passé un petit moment à boire des coups avec lui et ses musiciens ; on a une vidéo de la fin de soirée, elle restera cachée, surtout pour nous.


Versari

Versari, c’est le projet de notre ami Jean-Charles Versari qui est aussi notre voisin de studio à Bastille. On a beaucoup travaillé avec lui sur nos différents projets et c’est le musicien avec qui on est le plus proche. C’est la famille : on partage même la garde de Théo et d’Antoine sur un projet secret. Le groupe travaille sur un nouvel album pour cette année.


Yarol Poupaud

Là, c’est vraiment l’anecdote ! On a joué en première partie de son groupe Black Minou au Supersonic à Paris au moment de la disparition de Johnny et on se demandait s’il allait jouer. Finalement, il a fait un concert de 2h15 à fond, c’est un bon souvenir !


Kasabian

Je bossais un temps pour une radio en stage café. À l’époque, j’écoutais en boucle « West Ryder Pauper Lunatic Asylum » (troisième album de Kasabian sorti en 2019 NDLR), pas évident à dire mais tellement cool à écouter. Bref, les mecs étaient en promo et venaient faire un set acoustique : tu te dis que t’as moyen de discuter un peu sauf que je connaissais pas leurs têtes et j’étais tellement concentré sur la cafetière que je ne les ai pas calculés. Depuis ça, je ne bois plus de café.


KO KO MO

On est tous tombés d’accord sur ce groupe quand on les a croisés sur un festival. Les gars sont hyper simples, hyper cool, mais ça déconne pas du tout sur scène. On a tous pris une claque, c’est un truc de fou de les voir jouer tous les deux. En gros, c’est parfait ! Maintenant, la vraie question, c’est de savoir s’ils supportent le FCN !


En ouverture de l’album, « Regular Faces » prépare son offensive. Les poings serrés, la tête droite, les bras fléchis, Some Smoking Guys prend ses appuis et pose son souffle pour mieux contrer, pour mieux frapper. En quatre minutes, la formation rock parisienne s’impose sur le ring en décrochant à la réalité une utopie nécessaire. Une énergie que l’on retrouve dans les trois portraits dressés par Maxime Gaudet à la réalisation du clip éponyme, trois personnages qui décident de prendre leur destin en main et de ne plus céder aux contraintes étouffantes du quotidien. Décisif et percutant.


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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques