[Entourage #8] Thibaut Sibella (The Yokel)

Fin septembre sortait le premier album « Here Comes the Wild » de The Yokel, ou la réponse folk bluegrass française au « Where the Wild Things Are » de l’immense illustrateur américain Maurice Sendak. Un recueil de voyage aux belles histoires musicales partagé entre les airs joyeux de « Singin’ on Dryland » et le blues mélancolique de « Ain’t No Misery », avant de tomber sous le charme du sublime « The Whole ». Nous avons proposé à son chanteur, Thibaut Sibella, qui nous fait confiance depuis les tous débuts de son projet en 2011 de nous présenter cinq belles amitiés : des copains, des rencontres, des collaborations qui ont compté pour lui et The Yokel.

Lulu et Thibaut – crédit : Matthieu Henkinet

Hoboken Division

Ah, Hoboken Division ! Ce groupe est excellent, on voyage à chaque titre ! À la base duo puis trio aujourd’hui, on les a rencontrés lors d’une formation d’accompagnement musical et on a tout de suite accroché. Passionné de musique, mais surtout de blues qui tâche, ces trois-là savent où ils veulent aller. J’adore leur vision de la musique, ils donnent tout et ça se sent dans leurs compositions ! J’ai beaucoup d’admiration pour ces gens qui portent des projets avec tant de passion !


Chapelier Fou

On a bossé avec Louis pour quelques morceaux sur notre premier album avec les Yokel et, dès les premières répétitions, on s’est dit que c’était un personnage. C’est quelqu’un de très investi dans ce qu’il produit, il est toujours à la recherche de la mélodie qui va transcender le morceau. Son projet, Chapelier Fou, est à l’image du mec : un OVNI. Dans la lune, hyper productif, passionné de son et toujours très humble, un mec excellent !


Cadillac

Cadillac officie sous plusieurs pseudos comme Cadillac Prod ou Artemus Gordon. C’est un touche-à-tout, il vient, à la base, du metal mais s’est intéressé petit à petit aux sons électro jusqu’à devenir un bon gros tueur aux machines ! Composition, DJ set, producteur et arrangeur de hip-hop, il est celui qui nous suit depuis le début avec The Yokel. C’est l’un des premiers à nous avoir fait confiance, il a enregistré notre premier EP ainsi que notre premier album (avec Chris Edrich). On passe toujours de super moments en studio avec lui !


DCA

Venant en premier lieu du monde du metal (via le groupe Tess), je suis hyper sensible à ce genre de son brut, hyper agressif, mais très réfléchi. Il y a toujours du fond dans cette musique quand elle est bien faite. Un groupe à voir absolument en live ! Pour l’anecdote, j’ai officié au chant dans un groupe de punk rock, No Season, que Loïc (le chanteur de DCA cette fois-ci à la guitare) avait monté il y a quelques années. C’est un super souvenir, Loïc étant un gros bosseur j’ai pas mal repoussé mes limites vocales avec son aide et ses idées qui étaient très loin de ce que j’avais l’habitude de faire.


M.E.C

Le groupe M.E.C (Mission d’escorte cosmique) propose un voyage complètement déjanté. C’est en concert que ce groupe prend tout son sens : c’est un peu entre le concert et la comédie musicale… Un spectacle musical sûrement ! On danse, on rit (beaucoup) et on participe volontiers aux délires des musiciens qui nous emmènent loin, très loin, aux confins de la galaxie. Musicalement c’est entre le rock, l’électro 80 et Justin Timberlake, ils ont un très grand sens de la mise en place et de l’écriture. C’est Brice (au chant) qui écrit tout, il est aussi à la batterie dans The Yokel. C’est quelqu’un de très curieux, passionné par plein de choses et qui a un très grand sens comique. Ils sont aussi les inventeurs du « Wall of love » pour les aficionados du metal, c’est comme un « Wall of death », mais en version love ; cette fois encore à découvrir en live !

Après les clips chaleureux illustrant les titres « Anthill & Shovel » et « Here Comes the Wild », partagés entre grands moments de fraternité et chevauchées folk sauvages, The Yokel nous offre cette semaine « Lauze Stone », une douce ballade folk acoustique tournée durant l’été au pied d’une rivière de Lozère. On y découvre une version live et surtout un beau moment de complicité simple et évident entre les sept musiciens. Finalement à l’image qu’on se faisait de cette attachante formation lorraine qui n’a de cesse de viser juste par sa spontanéité sourcière et la tendresse de ses compositions baroudeuses.


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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques