[Interview] Pamela Hute

Passant de la parole aux actes, Pamela Hute montait en 2016 son propre label, My Dear Recordings, après avoir confié la réalisation de ses deux premiers albums au label tôt ou tard. Et comme la locution adverbiale le laisse deviner, la voici donc aujourd’hui libre et libérée, indépendante et épanouie. La rockeuse parisienne mène désormais de front et à fond la sortie de son troisième album, « Highline », pur auto-produit de son cœur et de son infatigable passion. Entretien grand format avec Pam, musicienne chevronnée et attachante qui jongle entre son poste de musicienne et de directrice artistique d’un label qui défend avec conviction et amour ses projets.

crédit : Laura Berson
  • Hello Pam, tu sors le 24 février prochain ton troisième album, « Highline », et le premier en autoproduction sur ton label maison My Dear Recordings. Quels sont tes premiers sentiments au regard de cette sortie qui approche inévitablement ?

Un peu de stress, parce que c’est le premier album que je porte vraiment toute seule. Mais j’ai hâte aussi. C’est un mélange de sentiments un peu bizarre. Hâte que les gens l’écoutent.

  • Cet album, depuis quand travailles-tu dessus ? On avait déjà pu en découvrir quelques extraits sur l’EP « Today », qui préfigurait déjà les nouveaux morceaux à venir…

Je compose depuis 2014, après la sortie de « Bandit ». L’essentiel du travail de préproduction a été effectué en 2015. J’ai sorti une vidéo DIY en revenant des USA en 2016 avec le premier extrait, « Gunshot », puis un clip et enfin l’EP, « Today », en septembre, pour réapparaître un peu auprès du public.

  • Au regard de tes précédents albums, en quels termes parlerais-tu de l’évolution de ta musique ? Un petit historique de ton projet s’impose peut-être…

Je pense que ce disque est plus intime. C’est un peu bateau de dire ça, mais c’est pourtant vrai. Je suis revenue à une formule plus organique, avec moins de sonorités synthétiques. Je pense que cet album est plus pop que les précédents aussi, dans l’intention et les arrangements. Il me ressemble plus, tout simplement.

« TTFO » (2010) et « Bandit » (2013) ont été pensés à trois : synthé, guitares, batterie. Il y avait quelque chose de très brut dans la formule trio. Igor, mon ex keyboard-man, venait des 80’s, et il y avait un petit combat 90’s/80’s sous-jacent entre mon écriture et ses sons. J’ai eu envie de changer pour le troisième album, j’avais besoin de retrouver des sonorités plus acoustiques, d’être dans une intimité plus forte avec la voix, de travailler les chœurs. C’est pour cette raison que je me suis entourée d’un nouveau groupe. On avait fait le tour de la question trio après deux disques, c’était vital de faire autrement.

Je crois que c’est simplement un disque qui assume ses influences et qui me ressemble vraiment. La période que je traversais lorsque je l’ai écrit était difficile ; mais, paradoxalement, ce n’était pas un disque difficile à écrire.

crédit : Laura Berson
  • Tu présentes également, via ce nouvel album, un nouveau line-up pour Pamela Hute avec deux nouveaux venus : Pierre Duval à la guitare lead et Delphine Audevard à la basse et aux chœurs, sans oublier ton fidèle batteur, Ernest Lo. Un mot sur tes partenaires ?

Delphine Audevard, qui ne joue pas avec nous en live (Eva Tribolles la remplace sur scène), a eu un rôle déterminant dans ce disque. Elle a écrit les basses et surtout les chœurs et a donné une dimension pop à l’ensemble. C’était une direction que je cherchais, mais que je n’arrivais pas à atteindre avec les deux garçons sur les albums précédents. Ou que je n’assumais peut-être pas ? Sans doute un peu des deux.

Pierre Duval, qui a écrit les deuxièmes guitares, est un grand mélodiste avec une incroyable culture brit pop. C’est un musicien vraiment hors norme. Il a toujours des idées, il sait tout faire. Il s’est approprié les parties de synthés et a vraiment écrit des arrangements très précis pour les guitares.

Et Ernest… camarade musical depuis plus de dix ans, il est comme un frère pour moi. Toujours là, infatigable. C’est un batteur incroyable. Il a une grande culture musicale et un goût très sûr, donc il sait s’adapter et emmener les morceaux là où il faut, sans jamais les dénaturer.

Delphine et Ernest – crédit : Pamela Hute

J’ai beaucoup de chance. Je suis une assez mauvaise musicienne, je fais tout à l’instinct. C’est bien, mais limité ! Grâce à eux, j’ai pu explorer des choses différentes et enrichir mes chansons.

  • « Highline », ton nouvel album, a été enregistré, co-produit et mixé par Jay Pellici. Une petite présentation du Monsieur s’impose…

Jay est un producteur américain basé à San Francisco. Il y a fort longtemps, il avait travaillé avec groupe de rock parisien qui s’appelait Jordan. Ensemble, ils avaient sorti un album un peu avant le mien, en 2008 ou quelque chose comme ça, qu’ils avaient enregistré au studio Tiny Telephone à San Francisco. Je m’en souviens très bien parce qu’on bossait avec la même attachée de presse et leur album a un son très spécial, très analogique.
C’est pour cela que j’ai pensé à lui pour « Highline ». Je suis retombée sur ce disque, totalement par hasard, je cherchais un partenaire pour enregistrer et co-produire, et je me suis dit « Tiens, et Jay » ? Jay a travaillé avec Avi Buffalo, les Dodos, Sophie Hunger, Sleater Kinney, et plein d’artistes que j’adore. Du coup, je lui ai envoyé un mail…

  • Comment avez-vous travaillé ensemble sur cet enregistrement qui a été effectué dans des conditions assez inédites entre Paris, la Dordogne, New York et San Francisco ? Qu’est-ce que ces différents cadres ont apporté à ta création ?

On a travaillé à distance, au début. On a échangé des références, des playlists, il a écouté les démos. Son premier mail suite à l’écoute des démos a été déterminant. Il faisait des commentaires très pertinents, et semblait avoir bien compris l’intention de départ. Il voulait qu’on travaille sur l’atmosphère des morceaux, qu’on les rende moins lisses, qu’on explore les textures.
Sur les arrangements, il a donné quelques pistes, mais il n’est pas beaucoup intervenu. J’arrive en général assez bien à prendre du recul pour travailler les structures des titres. Quant aux arrangements, ils s’imposaient assez vite lorsqu’on jouait en groupe.
Je faisais les premières démos, Delphine m’envoyait des parties de basse, des chœurs, on travaillait ensuite sur des stems pour les guitares. Enfin, on enregistrait les répètes et on lui envoyait, il nous faisait des commentaires. C’est comme ça qu’on a préparé les derniers détails avant l’enregistrement en studio.

Ensuite, Jay est venu une dizaine de jours en Dordogne dans la maison qui me sert de studio depuis le premier album, et c’est là que nous avons enregistré. Je suis repartie ensuite avec lui à San Francisco pour mixer à Oakland dans son studio, et enfin à New York pour faire masteriser l’album.

  • Quels ont été les apports de Jay et de vos grandes discussions au sujet de la direction artistique de l’album ? Et surtout, au final, es-tu pleinement satisfaite du résultat ? Pas de regret ?

Jay a vraiment eu la main sur les prises et le mixage, même si j’ai donné mon avis. Il réglait les caisses claires, nos pédales de guitares et nos amplis. Je ne pouvais plus être control freak, et je devais être moins interventionniste qu’avant. Il y a des choses que je n’aurais sans doute pas faites comme lui, mais cela n’a aucune importance, et c’était même le but. J’adore ce disque. J’ai aimé le processus, les gens qui ont participé, et le résultat. Je n’ai vraiment aucun regret, bien au contraire.

  • Côté mastering, tu as fait appel à Steve Fallone, qui avait déjà masterisé « Bandit », ton second album chez tôt ou tard, en 2013. Pourquoi lui et pas un autre ?

Steve masterise mes disques depuis le premier EP, en 2006. C’est un ami maintenant. Je sais comment il travaille et j’adore son oreille. Il est très branché vinyle aussi, bandes et analog, et c’est un super pro. Depuis « Bandit », mes mixes sont enregistrés sur bande. Il sait exactement comment travailler ce genre de support. C’est mon partenaire mastering depuis le début.

  • Pour poursuivre sur les collaborations, tu confies les visuels de ton projet, depuis le maxi « Gunshot », à l’illustrateur parisien Aseyn. Peux-tu nous présenter son travail et revenir sur votre rencontre ? En d’autres termes, pourquoi lui et pas un autre pour penser l’identité graphique de tes sorties ?

J’adore la BD et je suis tombée un peu par hasard sur le travail d’Aseyn sur Instagram, en 2015. Sur certaines de ses séries, je retrouvais l’influence de Pettibon ou de Tardi, que j’aime beaucoup. Alors je l’ai contacté. Je lui ai demandé s’il aimerait travailler sur les illustrations de mon prochain album. On a pris un café et il a dit oui.

Pour ce genre de collaboration où ce n’est pas vraiment de la commande, l’idée est que l’artiste soit totalement libre. Je voulais qu’il livre sa vision de l’album. Avec mes photos de San Francisco et New York, et diverses discussions que nous avons pu avoir autour des chansons, il avait de quoi imaginer des illustrations. On trouve tous ses dessins dans le livret du CD.

  • Derrière ce nouvel album, il y a l’histoire d’un jeune label, My Dear Recordings, que tu as fondé avec Julien Le Nagard à l’automne 2015. Comment vous êtes-vous lancés dans ce projet entrepreneurial un peu casse-cou à l’heure du tout-numérique, et pourquoi le faire maintenant ? En d’autres termes, comment et pourquoi est né ce label fièrement indépendant ?

Le label a été créé cet été, en fait. J’avais déjà avancé sur le projet seule, mais je n’arrivais pas à me lancer. J’ai rencontré Julien, qui est également musicien, et c’était une espèce d’évidence. Il fallait qu’on monte ça ensemble pour sortir nos disques, développer nos projets, soutenir nos amis. Nous étions tous les deux arrivés aux mêmes conclusions et avions les mêmes envies.

Une fois que c’était décidé, c’est allé assez vite : dépôt des statuts, signature avec le distributeur Kuroneko, et voilà. Dans la foulée, on signait My Thinking Face, que j’avais découverts sur le Net, Showstar, qui sont des amis de toujours, et on sortait nos premières K7.

C’est justement parce que c’est difficile qu’il faut entreprendre. Je n’ai plus de label, et pourtant cela fait dix ans que je suis dans les parages. J’ai envie de me donner les moyens de continuer, et surtout, de partager mon expérience avec d’autres. J’ai beaucoup appris lorsque j’étais signée chez tôt ou tard, mais une maison de disques de ce genre constitue quand même un cocon assez déresponsabilisant pour l’artiste. Aujourd’hui, je crois que l’artiste doit être entrepreneur, et maître de ses choix et de son destin.

Les artistes qui marchent et qu’on voit à la télé ne sont pas représentatifs de la diversité, de l’émulation culturelle indépendante. Il y a un besoin et un désir d’interagir avec cette autre culture, à la fois chez les artistes, mais aussi du côté du public. Les gens ont envie de faire des découvertes. Mais il faut leur expliquer, les guider. Il y a une multitude d’associations qui font ça. C’est une démarche pérenne et intelligente, c’est du vrai développement et du vrai travail de programmation. C’est comme s’il y avait une culture à deux vitesses. Celle des médias, qui prend et qui jette, et l’autre qui construit sur le long terme. J’ai fait mon choix.

Je ne crois pas aux coups marketing. Je crois à la durée. Il faut apprendre, progresser et emmener les gens dans cette construction et cette histoire. C’est un peu notre philosophie avec My Dear Recordings.

D’un point de vue économique aussi, c’est bien plus intéressant de fonctionner de cette façon. Tout ce qu’on gagne, on le réinvestit dans le label et dans nos projets. Et comme entre le label et nous, il n’y presque pas d’intermédiaire… On remet du sens dans le processus créatif. Vendre des disques nous permet d’en faire d’autres. C’est simple, mais réel, et c’est un modèle absolument imparable !

  • My Dear Recordings traduit un attachement évident à tes groupes, autant qu’une réflexion de fond sur la manière la plus appropriée de défendre ses créations (très) indépendantes sur de beaux supports, qui donnent envie de posséder l’objet en physique. En ce sens, ton label ne joue-t-il pas également un rôle de directeur artistique, de communicant au service de ses artistes ?

Un peu, oui, même si certains artistes ont leurs habitudes de communication et ne veulent pas se faire dicter les choses. C’est un peu à la carte. Cependant, l’idée est de créer une famille d’artistes et de groupes qui ont des univers différents, mais compatibles, et d’essayer de fédérer un public de manière transversale. On s’inspire beaucoup des labels indépendants anglais ou américains. Certains labels, même gros, ont gardé ce côté familial, DIY.

Pour ce qui est de la direction artistique, j’ai tendance à penser que les groupes doivent apprendre par eux-mêmes. Mais, encore une fois, cela dépend des artistes. On échange, on partage, certains entendent, écoutent ; d’autres veulent faire d’une certaine façon, pour certaines raisons. Peu importe. Il n’y a pas de ligne de conduite, mais on essaie tous d’être solidaires derrière cette étiquette My Dear.

Pamela Hute – Gunshot (Maxi)

On a déjà organisé deux soirées label au Supersonic, à Paris. C’était plein, le public était ravi de découvrir des choses différentes et d’observer les initiatives du label. Le public des uns découvrait la musique des autres, les gens lorgnaient sur le stand de merch pour se renseigner sur nos artistes et nos sorties. Pour moi, c’est ça, le dynamisme de la culture : c’est attiser la curiosité des gens.

  • Peux-tu nous présenter the premiers artistes signés : My Thinking Face, Why Elephant et Show Star ? Comment ont-ils accroché le wagon du label ? Quels arguments les ont convaincus de travailler avec toi plutôt qu’avec une autre structure ?

J’ai découvert My Thinking Face sur Internet, au hasard d’une déambulation Soundcloud. Ils ont un univers très américain, entre Grandaddy et Manchester Orchestra. J’ai beaucoup aimé les démos et je leur ai écrit. On est allé boire un verre avec eux, Julien et moi, et ils nous ont beaucoup plus. Ces trois barbus sont habités par le rock et le songwriting. Une vraie osmose de groupe. Nicolas, l’auteur compositeur, fait tout tout seul ; il sait exactement ce qu’il veut et écrit vraiment très bien. Le groupe est dans un auto-fonctionnement vraiment efficace, et ce sont de gros travailleurs. Sur scène, leur énergie est géniale. C’est un peu brut encore, mais ils apprennent vite.

Showstar sont de vieux amis. On se connaît depuis presque dix ans. Je les adore. Pour moi, ils devraient être considérés comme un groupe majeur de la scène belge. Au même titre que Girls in Hawaii. Ils ont des albums remplis de tubes. Mais comme personne n’en veut plus et que ce sont des amis, je leur ai dit de venir chez nous. J’espère qu’on va sortir quelque chose de plus consistant qu’un single ensemble. On y travaille. Sur scène aussi, ils sont vraiment excellents.

Why Elephant est le projet de Julien. Tout nouveau projet rock-pop autour de la chanteuse Melody Linhart. Julien est un fin producteur et un excellent guitariste, et l’EP sonne du tonnerre. C’est un projet très prometteur, et le premier EP sort mi-mars. Il est d’ores et déjà en pré-commande sur notre shop.

On n’argumente pas vraiment pour convaincre les groupes… Le label est tout neuf et tout petit, on a cinq cents balles sur le compte en banque, donc assez peu de choses à proposer aux artistes pour le moment ; mais, par contre, on essaie de faire les choses convenablement. David qui nous a rejoints en fin d’année dernière et s’occupe de tout ce qui est shop et ventes en ligne (mais pas que). Grâce à lui, on a rationalisé notre manière de fonctionner et on essaie de développer cet aspect de notre activité.

Pour l’instant, notre état d’esprit est collectif. On avance doucement, avec de petits moyens, pour ne pas se brûler les ailes, mais on essaie de se faire connaître et de faire parler de nos artistes au maximum. Chacun a ses plans, son réseau. On met tout ça en commun.
C’est professionnel, mais pas totalement dans les codes des maisons de disques classiques. On ne raisonne pas business, ou marketing. On essaie de raconter une histoire avec notre famille d’artistes. Une histoire qui va durer.

  • J’ai cru comprendre aussi, en visitant votre site, que vous êtes ouverts à toute suggestion musicale pour rejoindre votre catalogue et que, pour cela, il suffit de vous envoyer une démo par mail à hello (at) my-dear-recordings.com. Cherches-tu d’ailleurs à élargir l’étiquette jusqu’ici très « indie rock » du label ?

Nous sommes plutôt ouverts et, en effet, on écoute tout. On a déjà reçu des choses vraiment chouettes. Cependant, le label doit rester cohérent artistiquement. On vient de signer la sortie d’une B.O. de film d’un artiste anglais qui fait du rock, Robin Foster, mais cette B.O. est très classique. On n’exclut pas de travailler sur des projets spéciaux comme ça, selon le contexte et les affinités. Mais je ne pense pas qu’on sorte beaucoup de disques de world music ! Le but est que le public puisse aller piocher dans notre catalogue, aussi. Un label, c’est comme un magazine, il faut avoir une ligne éditoriale, une cohérence, même si tous les articles sont signés de plumes différentes.

  • Tu viens également de ressortir les premiers disques de Mother Of Two, alias Julien Gaulier, en vinyle, et tu prépares la sortie de la bande originale du film « Anthropoid » de Sean Ellis, composée par Robin Foster. Quelques mots sur ces deux projets, sur ces deux artistes ?

On a juste récupéré un EP de Mother Of Two et on travaille la sortie vinyle de l’album qui est paru en décembre dernier, en effet. Julien est dans le circuit depuis un moment et on se connaît un peu. J’ai partagé la scène avec lui à plusieurs reprises, quand il jouait avec Hey Hey My My ou British Hawaii. Il écrit très bien, et j’aime tout ce qu’il fait.

J’ai écouté l’album lorsqu’il est sorti, je l’ai trouvé vraiment excellent. Je lui ai demandé s’il y avait un vinyle dans les tuyaux, et du coup, voilà… Julien est un garçon qui a de l’expérience, il a connu le succès, la hype, mais aussi les plans galères. Il connaît le milieu de la musique par cœur.  Et il est toujours là. Il est habité par l’envie de faire des disques et n’est pas blasé malgré les déconvenues. C’est précieux.

Quant à Robin, j’ai travaillé avec lui sur son dernier album sur un titre, « The Hardest Party ». Il voulait sortir cette B.O. en vinyle, personne n’en voulait, alors je lui ai proposé. C’est simple, tu vois : la famille, les amis… La B.O. est nominée au Czech Lion Awards, le film est excellent, c’est un super projet. Je ne comprends pas pourquoi personne ne veut rien en faire…

  • Ultime question : tu as également sorti des éditions (très) limitées d’albums en format cassette avec My Dear Recordings. Les irréductibles aficionados de ce format seraient-ils plus nombreux qu’on ne le pense, et crois-tu à un retour en force de la musique format cassette en 2017 ?
Pamela Hute & Showstar –
Dialog Tape Series #01

Pas vraiment. Je pense que la K7 reste très à la marge, mais il y a des aficionados, c’est sûr. Pour la petite histoire, nous avons sorti des K7 parce que nous n’avions pas de sous pour faire un 10’’ vinyle, mais nous voulions quand même faire une sortie physique pour notre première release.
On en sortira d’autres. C’est un objet fun et un format original à travailler.


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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques