Sweet Sixteen – Absence

Absence marque une nouvelle étape pour les Manceaux – Angevins de Sweet Sixteen après quelques autoproductions et un dernier EP studio en 2010.

Avec toujours Raphaël Froment à sa tête, auteur compositeur des dix titres de l’album, produit par le non moins renommé Cali du Studioscope – à qui l’enregistrement de leur précédent EP « 12 Songs in the Life / Part 1 » avait d’ailleurs été confié -, Sweet Sixteen revient ici nous jouer de sa pop entrainante et sincère.

L’éponyme Absence déclenche l’écoute de l’album sur un titre volupté et divin. Une messe pop apaisante, où le clavier se lie aux cordes des guitares.

Too Many Lies nous invite ensuite dans son pop-rock nuageux et concentré quand Better Time nous amène un pop surf plein d’éclaircies.

À Gorgeous Land lui saura convaincre du potentiel des Sweet Sixteen pour écrire des balades pop savoureuses. Quelques notes de clavier pour introduire, une incorporation progressive des ingrédients voix, guitares, basse, batterie jusqu’au refrain plaisant et chaleureux. Un bon moment d’évasion format radio edit.

Present Happiness Makes Tomorrow’s Regrets en toute fin d’album, où le groupe invite Céline Villalta aux chœurs ainsi que Mickaël Gasche au bugle, rappellera l’emprunte visuelle de la pochette – l’évasion et l’oubli à la tombée de la nuit.

Marqué d’influences anglo-saxonnes, Sweet Sixteen parvient cependant à s’en détacher pour composer un disque à l’éclectisme affirmé d’une note singulière.

À retrouver sur sweetsixteen.fr

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques