The Dodoz, la montée en puissance

Nous nous dirigeons assurément vers une belle semaine avec cette double sortie The HivesThe Dodoz. L’assurance d’une longue séance d’écoute et le plaisir de voir des Français composer ce duo. Le quatuor toulousain s’apprête à sortir son deuxième album et pourrait très bien effacer le tant attendu Lex Hives !

En voie d’intégrer le cercle des incontournables du paysage musical français, le groupe nous offrira demain Forever I Can Purr, un album tout bonnement puissant. On y retrouve l’égérie d’Happy Soldier, l’excellent EP sorti en 2011 et son titre éponyme hypertonique. De quoi assurer d’emblée le lead de l’album.

Des attributs d’ores et déjà connus… et de belles surprises ! Géraldine, Jules, Adrien et Vincent reviennent avec quatorze titres survitaminés et un univers propre, à la plaisante complexité. Une construction chiadée et des arrangements fins pour une certaine violence qui hérissera probablement le poil des plus sensibles – l’ouverture annonçant clairement la tendance – sans pour autant approcher l’overdose.

Au fil de l’écoute, l’agressivité se fait relative et laisse place aux guitares hyperactives, on aime ! L’album mène l’écoute de son charisme, il est impensable de ne pas terminer une seule track. Les voix sont efficaces, agréablement mêlées, Géraldine est résolument l’élément clé de la mécanique Dodoz.

Si la palette sonore se retrouve largement restreinte, l’album n’en est pas moins varié et dépourvu d’une quelconque forme de redondance.  Un point essentiel qui contribue à la mise en avant de la totalité de l’album.
Ici, rien à jeter ! Sans pour autant nier l’évidence d’une nette dominance de Ghost et d’Happy Soldier, il est à noter que chaque titre contribue au crédit de l’album.
Un album qui laisse penser que The Dodoz joue là sa place au panthéon des émergents. Une place qui lui va si bien !

thedodoz.com

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Rémi Deleo

Disquaire et chroniqueur repenti, aujourd'hui blogueur et chineur à proies multiples - et des fois, je rechute.