J’ai interviewé Les Barbises

Auteurs de chansons pop efficaces et dansantes, Les Barbises respirent la bonne humeur et arborent une écriture pleine de sensibilité. Tant de raisons qui m’ont poussé à venir les questionner pour en savoir plus eux. Et c’est Théo, guitariste du groupe, qui a accepté, en toute sympathie, de participer à cet échange. La rencontre avec l’univers des Barbises, c’est pour maintenant !

  • Salut Théo, tu fais partie du groupe Les Barbises. Vous êtes cinq dans la formation. Étiez-vous tous présents à la formation du projet et comment avez-vous décidé de lancer ce projet ?

Certains d’entre nous ont lancé le projet sur une rencontre fortuite il y a maintenant plus de cinq ans et les autres ont suivi avec les années ! À vrai dire on n’y pense même plus, l’aventure se vit pleinement à cinq maintenant. Beaucoup de cinq…

  • Les Barbises, qu’est-ce que ça veut dire au fait ?

Rien de particulier ; c’est un mot inventé à la création lors d’un cours de sport. Il fait référence à tout ce que vous voulez sauf à une Barbie s’il te plait, haha !

  • Je dois avouer que la première fois que j’ai écouté le titre « Laisse moi rire », je ne savais pas si j’avais affaire à un homme ou une femme concernant la voix de ton chanteur, Romain ? Ça te surprend ?

Vraiment pas, c’est une remarque que l’on nous fait souvent. Cela ne nous gêne vraiment pas, sa voix fait partie de l’identité du groupe.

  • Pour donner une définition de votre musique, vous avez opté pour le terme « poésie-pop » qui colle, je trouve, bien à votre musique. Peux-tu développer ?

L’aspect poésie, ça défend l’idée que nos paroles ne racontent pas vraiment une histoire, elles visent plus à faire régner une atmosphère, à faire part d’une émotion. Elles évoquent une sensation à un moment particulier et dans un lieu particulier. Après je te dis ça, mais il n’est pas évident de tout comprendre. Le choix se fait d’abord sur les sonorités, et puis certains mots ou certaines expressions sont des références très personnelles, mais le but est tout de même d’établir une ambiance particulière. Et ne pouvant classer notre musique ni dans la chanson française à texte, ni dans du rock pur et dur, on l’a mis dans le tiroir « pop », le tiroir des inclassables.

  • Vous êtes de Bordeaux, comment vous vous sentez au milieu de toute cette agitation musicale à tendance rock ?

Nous sommes plus précisément du Haillan pour quatre d’entre nous… Et finalement, on ne se sent pas vraiment au milieu de tout ça, on répète toujours tranquillement au Haillan chez Simon, et même si nous ne sommes pas vraiment en marge de tout ça, on a quelques amis, quelques personnes qui nous filent un sacré coup de main aussi dans le coin. On le vit plutôt très bien!

Au niveau de la discographie pour votre projet, vous en êtes où ? Démo, maquette, EP ?

On sort régulièrement des démos de deux à trois titres, environ tous les 6 mois. Nous n’avons pas de projet de disque dans l’immédiat, car on ne pense pas disposer de toutes les armes pour faire un beau disque, et puis c’est la crise pour tout le monde !

  • Que vous apporte l’association Dynamo – qui a été la première à nous faire découvrir votre groupe il y a quelques mois – en terme de conseil et de visibilité ?

Une vraie visibilité sur Bordeaux, et quelques bons concerts au Chicho – un bar chilien près des Capus pour ceux qui connaissent la ville – l’année dernière, et c’est déjà pas mal !

  • Votre projet existe depuis 2007, ça semble bien parti pour durer. Comment vous imaginez l’évolution du projet d’ici deux ans ?

Hum… Pas facile à dire ! On est en quelque sorte en professionnalisation, et on compte finir cette étape douloureuse d’ici trois ans.

  • Quelles dates de concerts ont été marquantes pour vous ?

Il y a les dates à la Rock School Barbey pour le tremplin Mozaïc et les sélections du Printemps de Bourges. Mais je pense que le concert qui nous a le plus appris était la première partie au Krakatoa en octobre (salle de Bordeaux et Mérignac), lors d’une première partie. Le public attendait le groupe suivant ; c’était une expérience particulière, mais très instructive et nous avons été plus qu’heureux de la faire.

  • Quel est le conseil ou la remarque qu’on a pu faire sur votre musique qui vous a vraiment fait plaisir dernièrement ? Qui vous a apporté beaucoup à vous et votre musique ? Qui vous a poussé à changer des choses dans votre son ?

Les remarques que nous recevons ne sont en majorité pas constructives mais nous motivent énormément, nous poussent à travailler encore. Sans nous pousser à changer quoi que ce soit, les gens qui nous ont beaucoup aidés restent Jeff et Daniel de la Rock School, Daniel qui est encore venu passer son dimanche aprèm en répète avec nous la semaine dernière…

  • À côté de la musique, vous avez certainement d’autres occupations ? Que faites-vous chacun dans la vie ?

Pleins de choses ; Matei fait des études d’ingé son, Benoît un BTS tourisme, Simon une école de commerce ; l’INSEEC – pour sauver la planète -, Romain une école de cinéma et je fais une école d’ingénieur, l’ENSC.

  • Côté scénique, où peut-on vous retrouver prochainement ?

J’aimerais bien le savoir, mais en ce moment on avance tête baissée dans l’écriture et on ne cherche pas vraiment, mais la prochaine sera surement dans le coin d’ici un à deux mois!

  • Et sur le web pour finir, où peut-on vous écouter ?

On aime Noomiz, donc sur noomiz.com/lesbarbises ou suivez nous sur Facebook !

  • Merci pour tout et félicitations pour votre belle musique.

Merci à toi et à indiemusic de nous avoir porté de l’intérêt.

Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques