[Clip] [Exclusivité] I’ll Write My Own – I Can’t

Avec « I Can’t », son clip « selfie » en slow-motion et bricolé sur son iPhone, le Parisien I’Ill Write My Own partage avec nous son quotidien de rockeur indé entre Paris et l’Irlande du Nord.

I’ll Write My Own - I Can’t

Après plusieurs expériences de groupes en tant que chanteur-guitariste, Julien Lannoy de son vrai nom initie en 2009 son projet rock en solo : I’ll Write My Own. Il n’aurait pas pu mieux trouver pour nommer ce projet où il compose, enregistre, écrit, mixe tout seul en s’accompagnant de boîtes à rythmes pour allier le côté rock et sauvage des guitares et du chant au côté robotique de l’électro et des beats répétitifs. Après une tournée des lieux indés de la capitale et la sortie d’une démo en 2010-2011, il met la partie live de son projet en suspens le temps d’enregistrer son premier album, « Jungle Boogie », sorti cette année en mars chez Microcultures, après des galères multiples liées à un passage en studio raté, la recherche d’un label, la réalisation de la pochette, la campagne de crowdfunding et la recherche d’aides. La liste est longue !

Désormais, il se lance un nouveau défi, celui de sortir un clip par morceau pour défendre ce premier enregistrement et c’est ainsi que nous arrivons à notre sujet du jour : « I Can’t », troisième titre et second clip extrait de « Jungle Boogie » après celui de « The Future ». Le rockeur-clippeur y raconte en slow motion, son été passé entre Pantin et la Chaussée de Géants en Irlande du Nord. Résultat : un clip à l’esthétique lo-fi, convivial et constitué d’archives finalement très personnelles.

Filmé exclusivement avec son iPhone, « I Can’t » se veut un clip « selfie » selon son auteur où l’on suit Julien dans son quotidien de musicien et d’estivalier. Au programme, Paris d’abord avec ses lieux fétiches : les Balades Sonores, Ground Zero, La Station – Gare des Mines, la Halle Papin, le CND, le parc de la Villette, le Point Éphémère, Funky Junk, Master-Wave ou Home Studio à Pigalle où il achète son matos, la Chapelle et les boutiques de jeux vidéo de République. On croise même quelques-unes de ses bonnes connaissances musicales comme les Two Bunnies in Love, Princesse et Halo Maud. Une manière pour lui d’immortaliser ses tranches de vie constituées autour de la sortie de ce premier album partagé entre les articles de presse, les DJ sets, les passages en radio et la distribution physique de l’album chez les disquaires indés. Pour rythmer le tout : des images de ses voyages et vacances en Irlande du Nord où il était cet été viennent compléter ce panorama qui file plus vite qu’on le croit avec la Gay Pride de Belfast et le défilé de protestants à Derry ainsi que des idées bien plus fantaisistes comme il nous l’explique : « J’ai aussi rajouté quelques éléments de fantasme comme le moment où je me transforme en cerf. Et la fin où je « tue » Mac DeMarco ; une façon de tuer le père pour moi. » Vivement les prochains clips, en souhaitant à Julien bien du courage pour illustrer avec la même énergie et créativité les neuf pistes restantes !
Et si vous souhaitez contribuer voire réaliser ses prochains clips, vous pouvez lui faire part de toutes vos folles idées à l’adresse : illwritemyown@gmail.com

« Jungle Boogie » de I’ll Write My Own est disponible depuis le 4 mars 2016 chez Microcultures.


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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques