Duo fraîchement débarqué au sein de la sphère musicale française, Montmartre nous dévoilait, il y a quelques semaines, un premier album de pop-house, s’amourachant d’accords funky et de beats nu-disco. Avant leur concert à Paris le 3 juillet prochain, dans le cadre du Hamac Festival, nous avons eu l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’univers sonore de ce jeune duo goûtant à l’héritage de la French touch.
- Bonjour Montmartre ! Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Nous sommes Alex et Hugo, amis, musiciens et producteurs, passionnés, amoureux de la musique, aventuriers du son.
- Comment décririez-vous votre musique ?
Notre musique est bleue, parfois rouge, un peu noire, blanche à des moments… On est un peu comme des enfants qui jouent avec des tubes de peinture, finalement !
- On dit souvent que le premier album est une étape cruciale dans le cheminement d’un artiste. Comment avez-vous vécu la production de « Hope » ?
Comme une expérience inoubliable, mais avant tout une grande avancée dans notre carrière musicale. Nous avons préparé cet album pendant plus de deux ans : écrire, composer, enregistrer, maquetter, tout rechanger, mixer les titres, ça ne s’est pas fait en deux jours…
Il y a des morceaux qui ont plusieurs années, et d’autres qui sont plus récents. C’est une sorte de compilation de nos débuts à aujourd’hui, mais tout est relié par un fil invisible : les émotions qu’on essaie de transmettre en musique.
- Quelques jours après sa sortie, comment vous sentez-vous ? Quels sont les retours à son sujet ?
Nous nous sentons libérés, fiers, forts et prêts à tout pour la suite ! Les retours sont bons ; nous souhaitons maintenant que le disque soit entendu par le plus de personnes possible… Et c’est vrai que des petites vacances nous feraient du bien, mais ça charbonne tous les jours chez nous, on veut aller jusqu’au bout !
- Quelles ont été vos influences majeures sur ce disque ?
La musique que nous avons écoutée depuis notre enfance, tous styles confondus… ! Il serait trop long de tout citer ; les personnes qui nous entourent depuis le début, tout ce que nous vivons chaque jour nous influence et nous inspire.
- Comment envisagez-vous l’avenir et l’avènement d’un second opus ?
Comme quelque chose d’assez naturel. Nous avons beaucoup d’inspirations et d’idées, hâte de faire évoluer notre musique aussi… C’est ça, le meilleur : ne pas être bloqué dans un style précis et pouvoir se risquer à tenter d’autres choses. Rester dans la découverte et l’expérimentation plutôt que de nous reposer sur nos acquis.
- Les paroles, la musique, comment tout cela s’ordonne ? Peut-on en savoir un peu plus sur le processus de production ?
On compose autour d’un riff, puis on chantonne, on arrange, on rythme. Ensuite, on écrit, on maquette, on transforme, on retourne jusqu’à trouver la formule qui nous plaît. On part très souvent d’une musique sur laquelle on chante ; ça donne de bonnes vibes.
- On aperçoit souvent des paysages désertiques dans vos artworks. Comment avez-vous construit cette imagerie, très proche de la notion de sublime en art ?
Nous adorons la nature et la puissance qui s’en dégage. C’est plus intéressant de montrer ce qu’on ne voit pas tous les jours dans nos grandes villes modernes ; la vraie source de vie qui était là bien avant nous. Les gens ont souvent tendance à l’oublier, mais c’est important à nos yeux. Les paysages de la nature inspirent la force, la grandeur, l’absence de limite et frontière. Ça nous correspond plutôt bien.
- Une définition de la musique selon Montmartre ?
Un bon antidépresseur, un voyage permanent, un moyen d’évasion et d’expression d’une puissance que nous avons tous, souvent trop négligée : l’amour…
- Vos projets à venir ?
Parcourir le monde avec notre formule live, continuer à écrire, composer et faire vibrer les gens, donner de l’amour et de l’énergie…
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