[Interview] Dissident

Le projet indie rock tourangeau Dissident se dévoile à travers une reprise live et très personnelle du tube américain « Hotline Bling » de Drake. À l’occasion de cet acte de naissance, les quatre musiciens nous dévoilent leurs ambitions, nous donnent une première définition de leur musique et nous parlent de la suite de cette aventure qui vient tout juste d’être révélée.

Dissident

  • Vous présentez Dissident comme « la bande-son de la révolution prônant l’amour et le partage contre la soumission et la pensée unique. Une tension galvanisante au service d’hymnes fédérateurs. » Vous considérez-vous vous-mêmes comme des dissidents ?

Pas vis-à-vis de personnes en particulier. C’est pour des idées, contre les normes, pour l’amour, contre l’individualisme, pour nous sentir libres et développer sous ce nom de belles choses avec toutes les personnes qui auront envie de se greffer à ce projet.

  • Vous avez choisi de dévoiler Dissident à travers une reprise personnelle et jouée en live du tube américain « Hotline Bling » de Drake. Le choix de la cover s’est-il d’abord fait sur son potentiel viral ? 

Nous écoutions ce titre, il nous plaisait ; la production étant très dénudée, elle permettait de partir de la base du morceau et de lui faire prendre la direction que nous voulions. Nous nous sommes dits que ce serait intéressant de voir comment nous pourrions le transformer.

  • En la découvrant, on est tenté de définir votre univers comme de l’indie rock tribal empruntant au hip-hop autant qu’à la musique électronique. Le terme « tribal » vous correspond-il, d’ailleurs ?

Nous avons voulu interpréter ce titre de manière très primaire, bestiale, effectivement. Sur les autres titres qui sortiront prochainement, nous présenterons d’autres facettes du projet. Nous avons voulu mélanger un beat dansant au côté fédérateur que peuvent apporter la pop, les guitares qui sentent la sueur à la sensibilité du classique, le mouvement du hip-hop… Toutes les choses qui nous font ressentir la vie dans un titre.

  • Après cette reprise, vous allez dévoiler deux premiers clips, cette fois-ci, de vos propres compositions, d’ici un mois. À quoi doit-on s’attendre en terme d’univers ? Y aura-t-il des liens narratifs entre vos différents clips ?

Les deux clips seront assez différents, tant par les histoires que par les lieux de tournage choisis. On accorde une grande importance à la vidéo ; c’est un support que nous aimons travailler. L’aspect visuel peut donner des clés de compréhension quant au propos d’un groupe ou d’un artiste et permet – à mon sens – d’entrer plus facilement dans son univers.

  • Du côté discographique, un EP est-il au programme des prochains mois ?

Pas forcément un EP. Nous allons, dans un premier temps, sortir quelques titres, un par un, puis voir si nous les rassemblons sur disque. Nous avons quinze titres prêts à sortir.

  • On a déjà une idée de la dimension scénique du projet : un chant lead, déployé sur quatre voix, une présence de synthés et de percussions. Vous avez même prévu, on peut le voir dans votre cover de Drake, des costumes de scène à base de sweats à capuches à l’effigie du groupe. Comment allez-vous déployer ces bases scéniquement et visuellement ?

Les premières dates vont arriver bientôt, fin mars. Nous voulons un live qui transpire l’énergie, qui soit un exutoire, un défouloir où l’on vient pour danser et crier ; et qui, dans le même temps, permettrait de créer une communion entres les personnes présentes.


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Fred Lombard

Fred Lombard

rédacteur en chef curieux et passionné par les musiques actuelles et éclectiques