Sur les traces de Two Door Cinema Club, Vampire Weekend et de leurs grands frères de San Cisco, The Paper Tigers, quatre jeunes musiciens de Brisbane, encore dans leurs années « College », célèbrent une indie pop solaire et entraînante.
Leur premier EP, « The Orpheus Club », suite d’une belle petite collection de singles depuis décembre 2014, témoigne en faveur de leurs mélodies immédiatement entêtantes et dansantes, dont on se plaît, à l’instar d’un « A-Punk » ou d’un « Undercover Martyn », à entonner les mélodies de vive voix en tapant du pied.
Si l’on n’a alors plus aucun doute sur les influences bien digérées du quatuor australien, on se laisse aisément porter par la spontanéité et la fraîcheur de quatre titres suffisamment éclectiques pour insuffler une nouvelle énergie à la scène indie-pop locale.
Ainsi, l’EP démarre énergiquement sur « Wimbledon », où les revers des guitares agiles et vifs ne manquent pas et agitent nos têtes comme des ramasseurs de balles perdus sur le court, maintenant l’échange porté par le chant juvénile de Xavier Redmond.
C’est ensuite une succession de chevauchées et de haltes que nous offre « Cascade », suivi du langoureux slow « Window Repair », absolument bienvenu.
En conclusion, « Westminster » sera un titre d’adieu, nappé d’une infime mélancolie saupoudrée de nostalgie. C’est léger, poétique, sensible et brillamment exécuté.
S’ils sont encore tous jeunes, les membres de The Paper Tigers ont déjà tout pour plaire : des singles touchants de simplicité et d’efficacité, alternant moments d’insouciance et passages plus intimistes. On ne saurait trop vous conseiller de les suivre !
« The Orpheus Club » de The Paper Tigers est disponible depuis le 18 juillet 2015.
