[Focus] En route pour Beauregard 2015

Cet été, on part trois jours dans un château dans le Calvados, haut lieu de la mafia normande. On vous prévient un peu tard, mais si on ne vous en parle que maintenant, c’est parce que, dans ce château, se déroule un festival où vous allez pouvoir, comme nous, vous rincer les oreilles avec de l’amour sonore du jeudi 2 au dimanche 5 juillet. Le festival Beauregard.

Beauregard 2015

On ne connaît pas tout ce qui s’y passe, mais c’est le jeu ; après tout, on est aussi là pour découvrir des poupons ! Autant dire que, pour cette septième édition, les deux scènes John et Beauregard vont être foulées par du lourd et nous, on sera là avec le calepin et l’appareil photo entre les mains. Échangés pour quelques bières sans doute, de temps en temps. On sera là pour vous faire des comptes-rendus, vous aiguiller dans l’amour de la musique et vous faire profiter de nos bons moments. Il y aura, pour cette mission, votre envoyé spécial d’indiemusic et Gaëlle Evellin, ancienne photographe officielle du festival ; oui messieurs, on ne rigole pas ! Alors, plutôt que de faire une très longue description, on a pris un chemin alternatif.
Découvrez d’abord notre playlist avec la plupart des artistes suivi de nos coups de cœur ; ceux qu’on avait eux déjà et de ceux qu’on a découverts en écoutant la prog du festival.

Jeudi, tout commence par une soirée « metal » avec, notamment, Scorpions.

Vendredi, ensuite, on a fait plusieurs découvertes. Toute d’abord, il y a Gomina. Un petit groupe dans le même délire que Tame Impala : une instru bien lourde avec un synthé très mélodieux, suivis de près par une voix haut perchée. On s’est dit qu’en live, sur les coups de dix-huit heures, ça devait poser une ambiance calme et sereine parce que c’est très beau.
Dans l’enchaînement, il y a sur l’autre scène Baxter Dury, le fils de Ian Dury, celui-là même qui a inventé le concept « Sex, Drugs & Rock’n’roll ». Il est plus calme que son père et sans doute un chouïa tirant sur la dépression, mais il a certaines musiques assez cool qui doivent très bien se danser.
Petit break et retour deux heures plus tard avec Cypress Hill. Ne serait-ce que pour une petite tequila, ça vaut le coup de les voir en faisant du yaourt sur leur rap hispano-américain.
La journée s’achèvera sur un trio magique : Alt-J et sa majestueuse musique ; Jungle, qui ne donne qu’une envie, celle de danser ; et enfin, Étienne de Crécy, qui soigne beaucoup son visuel, comme en témoigne le clip qu’on vous met dans la playlist, un bon délire électro pour ceux qui sont encore dans la fosse.

Samedi, il y a The Goaties pour entamer la journée. Leur musique, c’est un peu n’importe quoi, mais elle sera parfaite pour vous défouler avec vos copains. Des paroles pleines de bon sens et un rythme chaloupé qui fait le boulot.
Dans l’aprèm, il y aura aussi The Strypes. Des mecs qui reprennent Bo Diddley en 2015 : pour pouvoir les juger, allez les voir. Ambiance rockabilly assurée. Ça va swinguer tendu.
Bien plus tard il y a, Julien Doré. Ça devrait être cool et calme, même si ça passe à 22 heures. De quoi chanter en cœur et se faire des câlins pendant que le soleil se couche tranquillement.
Après, Sting, pour un retour aux sources. On se demande un peu ce qu’il fait là, mais il est connu pour ses bons lives et Beauregard 2015 ne devrait pas faire exception.
Enfin, The Dø, puis 2ManyDjs, les mecs qui remixent « Joe Le Taxi » pour vous faire danser jusqu’à trois heures du matin sans aucun problème.

Programmation Beauregard 2015
La programmation complète des 4 jours du festival Beauregard 2015

On y revient le lendemain matin avec un petit délire country folk type La Maison Tellier grâce à Mountain Men. Ca sent bon la musique de festival pour se réveiller en douceur et faire deux-trois salutations au soleil.
My Summer Bee enchaîne avec une pop mélodieuse qui vous fait danser avec nostalgie. C’est très beau, on verrait bien ça dans la bande-son d’un film de Wes Anderson.
Et c’est là qu’on a un gros combo : Django Django entame la fin de journée. Pour le coup, ils sont connus pour leur présence sur scène et ils devraient réveiller l’audience avec leur énergie débordante. Asaf Avidan vient juste après, accompagné de ses airs de musique douce ; c’est une bête de scène qui prend un malin plaisir à vous faire sauter au rythme de son rock.
Enfin, figure également à l’affiche Timber Timbre : de la musique très douce qui peut-être fera partir les derniers festivaliers. Dommage pour eux, puisqu’ils rateront l’énorme Lenny Kravitz, ultime artiste de ce Beauregard 2015 qui vous en mettra plein les oreilles avec son rock qui déménage.


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Nils Savoye

Mais de quelle situation cette musique pourrait-elle bien être la bande-son ? Réponse d'un étudiant en histoire.